Même en politique la Côte basque aime créer l’évènement


F.D.

Même en politique la Côte basque aime créer l'évènement

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 30/03/2014 PAR Felix Dufour
Henri Etcheto à Bayonne au premier tour avait pointé le nez au pays des Grenet, avec 35,26% incitant Jean-René Etchegaray (29,98%)  UMP-UDI et une Sylvie Durruty en disgrâce de l’UMP (14%) à s’associer. Le mariage (de raison) l’emportant, le tandem revenu à la case départ faisait liste commune. En revanche, coup de pied de l’âne, dans la semaine,  l’abertzale dit de gauche Idiart (10,30%) faisait liste commune avec le Front de gauche de Nogues. Et pourtant hier, Henri Etcheto, seul contre tous,  a manqué de combler son retard pour…26 voix. « J’ai été d’une certaine manière victime d’une trahison » commentait-il avec amertume.
A Anglet, Olive transforme l’essaiEtrange scénario à Anglet où le maire sortant Jean Espilondo, à la suprise générale, se retrouvait dans la situation de Robert Villenave en 2008 à 8 points de Claude Olive (36,45% contre 44,60%) investi par l’UMP, l’UDI et le Modem. Un deuxième tour a priori largement favorable à Claude Olive dans la mesure où  Jean-Baptiste Mortalena (9,88%), centriste, investi par lui même, et qui avait d’une certaine manière favorisé l’élection d’Espilondo lundi après-midi s’enfermait dans le silence et ne donnait aucune consigne de vote. Claude Olive président d’un bureau de vote d’un quartier qui lui a été très largement favorable au premier tour restait discret ce matin. Or, dans la soirée, avec un gain de 3% de participation (66,45%) l’UMP recueillait 57,91% contre 42,09% à Jean Espilondo. Contrairement à l’ensemble du Pays basque, il aura été celui qui a payé de la manière la plus cash le mécontentement contre la politique du gouvernement.
Michel Veunac élu à Biarritz
A Biarritz, Michel Veunac renverse la table de l’UMPA Biarritz, ce sont surtout les alliances de lendemain de premier tour qui ont fait le buzz et éveillé quelques colères: Un Max UMP Brisson arrivé en tête (23,36%) qui se met en ménage avec le centriste Benoît-Saint Cricq 14,08%) qui n’a cessé de vilipender le premier adjoint de Didier Borotra pendant la dernière mandature, associé à un Richard Tardits (10,69%) en troisième larron qui tapait à bras raccourci contre le dit Benoît. L’homme du rassemblement, MIchel Veunac, autre adjoint de Borotra, avait préparé un autre cocktail: Guy Lafite, le PRG et le docteur surfeur Guillaume Barucq qui était parvenu à faire monter son thermomètre à 7,65%. A l’issue d’une âpre bataille où les deux adversaires étaient au coude à coude, et dans les derniers quatre bureaux de la station balnéaire, Michel Veunac, avec 51,64% est parvenu à remporter le jackpot face à Max Brisson, 48,36%. En proclamant les résultats, le maire sortant Didier Borotra buvait du petit lait tandis que son champion versait quelques larmes. Il ne pouvait rêver meilleure sortie que d’adouber celui pour lequel il avait le plus d’affection.
Enfin, à Boucau, Marie-José Espiaube, maire sortante passée du PC au Front de gauche, qui n’est pas parvenue à s’entendre avec le PS Christophe Marin, laisse sa place à un divers gauche, Françis Gonzales qui remporte l’élection quadrangulaire, 48,28% à 26,77%le candidat de droite parvenant à rallier seulement 10% des suffrages.
Moralité: la révolution de l’Agglomération Côte Basque Adour n’est pas encore pour demain.
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