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PUBLIÉ LE 04/09/2014 PAR Nicolas CésarMatthias Fekl n’est guère connu au niveau national. Mais, il n’a que 36 ans et derrière lui déjà une certaine expérience de la vie politique. Pur produit des grandes écoles françaises (Normale Sup, Sciences Po et ENA), il a exercé dans un premier temps comme magistrat administratif entre 2005 et 2010, avant de devenir l’un de ces « hommes de l’ombre » si importants auprès de politiques de premier plan. En effet, entre 2010 et 2011, il fut directeur de cabinet de Jean-Pierre Bel, alors président du groupe PS au Sénat, puis son conseiller à la présidence de la Haute Assemblée jusqu’en 2012.
Un ancien pro-DSKAvant cela, Matthias Fekl s’est fait remarquer en Lot-et-Garonne, en tant qu’adjoint au maire de Marmande de 2008 à 2012, puis conseiller régional d’Aquitaine. « En nous accompagnant dans l’institution régionale depuis 2010, et en te confiant la vice-présidence au développement économique, j’avais pu alors réaliser ton engagement sans faille, ton implication, et j’avais pu mesurer la valeur de tes compétences et de ta vision d’une stratégie économique favorisant l’innovation et rendant les politiques d’accompagnement en faveur des PME plus efficaces », souligne Alain Rousset, le président de la Région. Tout ceci lui a valu de devenir le Premier secrétaire fédéral du PS dans le département. Il s’est d’ailleurs illustré dans la gestion locale de l’affaire Cahuzac. Né à Francfort d’un père allemand et d’une mère française, Matthias Fekl est aussi connu pour être l’un des meilleurs spécialistes du parti sur les questions d’immigration. En outre, au PS, il est secrétaire national aux institutions, à la réforme et à la modernisation de l’État. Politiquement, il était d’abord pro-DSK, avant de se rallier à François Hollande et de le soutenir dans sa candidature à la primaire.
