Les juges français refusent d’extrader Daniel Derguy


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Les juges français refusent d'extrader Daniel Derguy

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 17/08/2011 PAR Nicolas César

Daniel Derguy ne sera pas remis aux autorités espagnoles. Considéré comme l’un des chefs d’ETA en France, le Basque était visé depuis mars par un mandat d’arrêt européen émis par l’Espagne. Selon la police espagnole, l’homme serait lié à la location d’une camionnette «découverte chargée d’explosifs» le 26 juillet 1993 dans le nord-est de l’Espagne. La police le soupçonne également d’être impliqué dans «l’envoi d’une lettre piégée à l’entreprise ‘Pastas Arruabarrena’», au pays basque espagnol, qui avait finalement été désactivée. Son empreinte avait été retrouvée sur le colis envoyé depuis Paris en 1994.

Manifestation contre le mandat d’arrêt européen
« Je suis soulagé, satisfait pour ma famille et pour les miens. Mais il ne faut pas s’arrêter là. Cela a été une dure épreuve », a déclaré Daniel Derguy, ému, à l’issue de l’audience. « Le mandat d’arrêt européen est une ignominie, son utilisation est perverse. Il faut faire en sorte qu’il soit abrogé, il va à l’encontre de tout processus de résolution du conflit » basque, a-t-il ajouté. Daniel Derguy avait été arrêté en 1996 puis emprisonné à la suite de trois condamnations par la justice française à dix ans de prison pour ses activités au sein de l’ETA. En liberté conditionnelle en 2008, il vivait depuis à Cahors. Egalement visée par un tel mandat d’arrêt européen, la militante basque Aurore Martin, 32 ans, est toujours dans la nature après l’échec de son arrestation par la police à Bayonne le 21 juin. Environ 550 personnes, selon la police, 700 selon les organisateurs, ont manifesté lundi à Saint-Jean-Pied-de-Port leur soutien à l’ex-militant basque. Des membres du collectif contre le MAE, des élus, des membres du parti Abatasuna, avaient défilé en fin d’après-midi dans une ambiance bonne enfant derrière une banderole où on pouvait lire en français « Non au mandat d’arrêt européen » et en basque « Laissez Daniel tranquille ».

                                                                                                                         Nicolas César


Crédit photo : CLAP 33
 

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