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PUBLIÉ LE 19/04/2024 PAR Maelle Mallet-HardyLe CREPS de Bordeaux, à Talence, est un établissement public, dédié à la performance sportive. Jonglant entre stagiaires, étudiants post-bac ou encore personnes en réorientation professionnelle, l’établissement propose des formations diverses. Aujourd’hui, le centre de formation appréhende un nouvel évènement avec sérénité mais impatience : l’arrivée des Jeux Olympiques et Paralympiques en France.
96 athlètes « radars » pour les Jeux
L’établissement étant Centre de préparation aux Jeux Olympiques et Paralympique depuis 2020, il accompagne et reçoit les entrainements de l’équipe de France Olympique et Paralympique. Pour marquer le compte à rebours symbolique des 100 jours des Jeux de Paris, il a accueilli, mercredi 17 avril, Étienne Guyot, préfet de la Nouvelle-Aquitaine et Anne Bispagni-Faure, rectrice de la région académique de la Nouvelle-Aquitaine.
Au programme : rencontre avec des athlètes en préparation pour les Jeux, comme Romain Ramalingon, qui se prépare en para tir sportif au pistolet, ou déjà médaillés, devenus cadres ou entraineurs au sein du CREPS. En effet, pour Paris 2024, quatorze sportifs de cet établissement ont déjà leur place au sein de l’évènement. Quinze autres ont atteints les quotas demandés par les fédérations internationales et attendent de savoir s’ils auront une place aux Jeux. Une trentaine d’autres sportifs sont en passe de valider leurs quotas et attendent donc eux aussi de voir s’ils pourront être pris. Ce sont en tout 96 sportifs qui sont « radars » pour les Jeux qui s’entrainent au sein de l’établissement, d’après son directeur.
Vous, vos engagements, vos résultats, c’est une grande fierté
Admiratif devant les médaillés, Étienne Guyot n’hésite pas à leur poser des questions. « Qu’est ce que vous avez mis en place pour parvenir à ces résultats ? » Les réponses sont unanimes, Grégory Mallet, double médaillé d’argent en natation au jeux de Pékin et de Londres, désormais entraineur, est le premier à prendre la parole. « Je crois que c’est la façon de vivre et d’être qui sont importantes, au-delà de l’objectif final. » Il explique également qu’ « au CREPS, il y a une dimension commune de vouloir faire au mieux mais il y a surtout une envie que les athlètes de l’établissement se portent bien. » Anne-Laure Poli, championne du monde et d’Europe par équipe en judo, responsable du département du sport de haut niveau au CREPS de Bordeaux, rajoute également : « Le sport de haut niveau, c’est avant tout une attitude, on est champion peu importe où on va, pas seulement dans notre sport. »
Anne Bisagni-Faure conclut cet entretien en exprimant sa fierté : « Je suis très heureuse et fière de ce qu’il va se passer dans ce pays, ce sont des Jeux qui sont en préparation depuis des années. » Étienne Guyot la rejoint : « Vous, vos engagements, vos résultats, c’est une grande fierté. C’est une fierté nationale, toute la planète vient chez nous. » Il estime également que la France est aujourd’hui prête à recevoir les Jeux : « On a une armature nationale qui fonctionne. »
