A droite, la situation ne se décante qu’à moitié…
Depuis 2002, Jean Dionis du Séjour est le député Nouveau Centre de la circonscription d’Agen-Nérac. Cette année, il brigue un troisième mandat. Il devait être seul, à droite, à se présenter. Mais, Hervé Morin, Nouveau Centre, faisant acte de candidature contre l’UMP aux présidentielles, le bureau national de l’UMP décide de riposter en plaçant des candidats face à ceux du NC pour les législatives. D’où la présence de Christine Bonfanti-Dossat, maire UMP de Lafox, face à Jean Dionis. Depuis quelques semaines donc la bagarre était ouverte entre ces deux-là. Mais, revirement de situation. Mi-février, Hervé Morin, crédité de 0,5% d’intentions vote, se retire de la course à l’Elysée et rallie Nicolas Sarkozy. Du coup, le 28 février, le Conseil national du parti confie l’investiture à Jean Dionis du Séjour. Malgré cela, Christine Bonfanti-Dossat a bien l’intention de continuer l’aventure et de se présenter sans étiquette…
Chez les socialistes, mésentente et tergiversation au menu
« La circonscription d’Agen-Nérac sera réservée à une femme pour les législatives ». C’est ce qu’annonçait, le 25 novembre dernier, le bureau national du Parti socialiste. Quelques jours plus tard, le bureau lot-et-garonnais du parti organisait un vote des militants socialistes pour désigner leur candidat. Et ce n’est pas Lucette Lousteau, la première secrétaire fédérale du parti, qui arriva en tête, mais Alain Veyret, l’ancien député de la circonscription (1995-2002). C’est à partir de ce moment-là que la machine s’enraye au parti. Malgré la consigne du national, Alain Veyret se lance dans la campagne, entouré d’une équipe, sous l’œil agacé de la fédération lot-et-garonnaise. Ce dernier, grisé par les votes des militants, a bien l’intention d’aller jusqu’au bout. De son côté, Lucette Lousteau, qui n’a pas encore officiellement lancé sa campagne, se dit, pour l’instant, concentrée sur celle de François Hollande. Affaire à suivre…
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Sybille Rousseau