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PUBLIÉ LE 03/03/2010 PAR Joël AUBERTL’Aquitaine est là, en force, et fait, sans jeu de mots, de « l’effet » autour du slogan porté par l’AAPrA, l’Association Aquitaine de promotion Agroalimentaire. Soixante dix exposants avec l’éventail de tous les produits, les premières guariguettes du Lot-et-Garonne et une très riche représentation de l’élevage régional autour de la Blonde Aquitaine en « guest star », de la Bazadaise aussi, du porc de race Basque Kintoa, fêté comme il se doit.
Le président du Conseil régional Alain Rousset entouré des présidents de chambre d’agriculture, le landais et régional Dominique Graciet en tête, a cédé de bonne grâce à ce tour d’Aquitaine, de stand en stand. Une manière de détente, sans propos de campagne électorale.
Mais c’est la présentation du premier salon international du « bio et de l’Agri-Durable » qui a marqué cette journée. Il aura lieu du 3 au 5 juin prochain au Parc des expositions d’Agen. Imaginé au départ pour prendre le relais du SIFEL, le Salon International des Fruits et légumes, il connaît avant même qu’ait lieu sa première édition, le succès si l’on considère le nombre des exposants : 200 à ce jour, chiffre révélé par Yves Bertrand président du SIAD qui va jusqu’à prévoir 360 participations.
Les bonnes pratiques d’abord
Ce sera selon l’homme qui a la tête d’Interco est par ailleurs, aujourd’hui, une des figures de la production sous serre, un grand rendez vous professionnel réservé aux… professionnels. Il y sera évidemment question de l’agriculture bio et de son développement mais plus largement de l’agriculture durable, Yves Bertrand regrettant la propension à opposer le bio et le traditionnel. Plus largement, on se penchera sur les bonnes pratiques agricoles, les énergies vertes, les nouvelles productions, les produits finis et semi-finis, le rôle et la place de la filière bois dans l’économie.
Au chapitre des saveurs on attribuera la plus belle note au jambon du Kintoa, riche de ses seize à dix huit mois d’affinage à l’air libre. Une dégustation superbe sous l’œil du sauveur de la race, le salaisonnier, l’homme des Aldudes, Pierre Oteiza qui a toute raison d’être fier de ce combat bientôt consacré par une reconnaissance officielle.
