Le numérique et les artisans,un engagement et une conviction


Devenu incontournable dans la vie quotidienne, le numérique est un outil de développement dont les entreprises doivent se saisir, à condition de s'y engager pleinement.

À travers leurs expériences personnelles de sportifs de haut niveau, Laurent Jalabert (à gauche) et Manon Hostens (au centre) ont donné quelques clés aux entrepreneurs de la salleSylvain Desgroppes | Aqui

À travers leurs expériences personnelles de sportifs de haut niveau, Laurent Jalabert (à gauche) et Manon Hostens (au centre) ont donné quelques clés aux entrepreneurs de la salle

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 05/10/2022 PAR Sylvain Desgroppes

La chambre de métiers et de l’artisanat de la Dordogne organisait une conférence sur la question du numérique, à destination des entreprises et des artisans du département. La place des réseaux sociaux, la question du commerce en ligne, les changements à opérer pour s’adapter à cet outil du numérique ont été quelques-uns des sujets évoqués par les participants.

Parmi les témoins appelés à partager leurs expériences, deux grands sportifs, la périgordine Manon Hostens, multiple championne du monde de kayak, et Laurent Jalabert, ancien cycliste professionnel au palmarès très fourni, aujourd’hui résident en Dordogne. Ces derniers ont pu, à travers leurs témoignages, aborder de nombreuses valeurs dans lesquelles chaque entrepreneur s’est reconnu.

S’adapter

Prendre la bonne décision face à un problème, se donner des défis, s’adapter à son contexte pour évoluer en gardant les valeurs de fond qui font ce que l’on est, le discours a été bien reçu par l’assemblée. « Quand on sent que l’on arrive en bout de course, il faut se remettre en question, se donner des objectifs. Le marché change, et si l’on veut rester le meilleur, il faut s’adapter », exprime Laurent Jalabert.

Pour investir ce champ du numérique, il faut avoir les clés. « Dans les moments de doute, il faut faire appel à des éléments extérieurs, de confiance, qui vont apporter leurs compétences et nous faire réfléchir autrement », complète l’ancien cycliste. « La notion de collectif est importante. Il faut parfois sortir la tête du guidon, s’appuyer sur d’autres compétences pour trouver la solution », ajoute Manon Hostens.

Des défis

Parmi les outils qui deviendront des incontournables, s’ils ne le sont pas déjà, les réseaux sociaux. Mais pour qu’ils soient efficaces, il faut un suivi permanent. « Il faut un réel engagement, avec des réseaux dynamiques, une forte présence sur le web, des valeurs, une histoire et un projet à raconter », rappelle Yannick Frant, dirigeant d’une agence de design global.

Sans un investissement total, on est vite remplacé. Serge Larroze-Chicot peut en parler concrètement. Le fleuriste périgourdin, qui possède trois boutiques, a lancé son site de vente en ligne. « C’est un quatrième point de vente. C’est le reflet de ce que sont nos boutiques, nos valeurs. L’investissement de départ a été important, c’est la condition si l’on veut s’y retrouver dans le temps », confirme-t-il.

Frédéric Marty, poissonnier à Périgueux, s’est lancé dans la mise en place de casiers réfrigérés automatiques. « Je suis la quatrième génération à la tête de la poissonnerie, il fallait un nouveau défi. L’idée est que certaines personnes ne sont pas libres à nos heures d’ouverture en physique, il faut qu’ils puissent nous trouver d’une autre façon », lâche-t-il. Être présent, pour tous et tout le temps, c’est aussi cela le numérique.

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