Le Lot-et-Garonne, « un département de proximité »


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Le Lot-et-Garonne, « un département de proximité »

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 21/01/2019 PAR Sybille Rousseau

@qui ! : A quoi les Lot-et-Garonnais doivent-ils s’attendre en 2019 ?
Pierre Camani :
2019 est une année qui va connaître de belles réalisations. En effet, nous sommes dans une période où les grands projets sur lesquels nous travaillons depuis de nombreuses années sont en train d’aboutir, malgré les difficultés financières et les contraintes budgétaires imposées aux collectivités territoriales dans leur ensemble et aux départements ruraux en particulier. Ainsi, notre département va connaître une année 2019 exceptionnelle en termes d’exécution de projets et de création d’emplois.

@ ! : Quels sont ces projets ?
P. C. :
L’aménagement de la RN21 afin de moderniser cet axe qui va désenclaver le Fumélois-Villeneuvois. Le début des travaux du Center Parcs qui représente 180 millions d’euros de travaux et 300 emplois à la clé pour le Lot-et-Garonne. L’agrandissement de l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire (ENAP) sur laquelle l’Etat va investir 60 millions d’euros. Nous avons également un projet extrêmement important de ferme photovoltaïque sur le territoire de la Communauté de communes des Coteaux et Landes de Gascogne. C’est un investissement à plus d’un milliard d’euros qui génèrera plus de 200 emplois pour la maintenance ! Et puis, enfin, un grand dossier structurant que les Lot-et-Garonnais attendent. Le déploiement de la fibre optique. Nous allons la déployer plus rapidement que prévu puisque l’ensemble du département devrait être couvert en 2023 au lieu de 2028. Et donc 2019 sera une année d’accélération du chantier de la fibre optique ! « Cette exaspération, je la partage et je la vis ! » @ ! : Malgré les restrictions budgétaires que rencontrent les départements ruraux comme le Lot-et-Garonne, vous continuez d’investir …
P. C.
 : Nous équilibrons nos budgets, nous faisons les efforts nécessaires pour financer les investissements, car nous sommes une collectivité de proximité qui contribue à améliorer la qualité de vie. J’en veux pour preuve le travail que nous menons avec les associations d’aide à la personne sur le maintien à domicile. C’est le Département qui les finance par le biais de l’APA ! Nous rendons aussi service aux handicapés à travers la prestation de compensation du handicap et puis, dans le domaine de l’insertion, nous développons des politiques innovantes pour faire en sorte que les bénéficiaires du RSA retrouvent un l’emploi grâce notamment à la nouvelle plateforme Job47.

@ ! : En tant que chef de file d’un département rural, comment observez-vous le mouvement social actuel et de quelle manière allez-vous prendre part au Débat national initié par le Président de la République Emmanuel Macron ?
P. C. :
La France traverse une crise exceptionnelle liée à l’exaspération d’une certaine partie de la population. Cette exaspération, je la partage et je la vis en tant que président d’un département rural. Nous évoluons, aujourd’hui, dans une situation que les gouvernements successifs nous ont contraints de vivre en ne remboursant pas les dépenses que nous faisons pour son compte concernant les allocations de solidarité nationale. Ce Débat, la collectivité y participera ! Elle apportera sa contribution ! C’est une opportunité qu’il faut saisir de se rencontrer, de parler, d’échanger surtout afin de faire des propositions pour essayer de sortir de ce contexte qui est négatif pour le pays.

@ ! : Egalement concernant le dossier du barrage de Caussade comment jugez-vous la situation actuelle ?
P.C :
C’est un gâchis énorme ! Ce dossier, nous l’avons soutenu et engagé financièrement. Le recours de France Nature Environnement est venu mettre à bas l’édifice. Je regrette ce recours, car le dossier a été bien travaillé. Cette réalisation est un besoin pour l’agriculture et la biodiversité. Elle aurait joué son rôle de soutien d’étiage. Aussi, je regrette vivement l’attitude de la CR qui, en se mettant dans une situation d’illégalité, compromet la suite de ce projet. Je pense véritablement que si nous nous étions retrouvés autour d’une table nous aurions trouvé une solution pour faire avancer ce projet.

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