Le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques mise sur la « solidarité performante »


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Le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques mise sur la « solidarité performante »

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 07/04/2014 PAR Jean-Jacques Nicomette

Cette année, pas moins de 326 millions d’euros  sont consacrés aux solidarités. Celles-ci sont multiples. Sollicitée en permanence, l’assemblée départementale a par exemple décidé de s’organiser pour apporter son soutien aux épiceries sociales et aux banques alimentaires.

 Dans un autre domaine, une aide importante est accordée aux maisons d’enfants à caractère social  (MECS) dans lesquelles des centaines de gamins, en danger, en détresse ou en déshérence sont placés à la suite d’une décision de justice.

 « Je ne veux pas faire de démagogie. Mais je veux faire toucher du doigt l’argent que l’on met dans ces structures » dit Georges Labazée. « C’est une fois et demi ce que l’on dépense pour les collèges, et autant que l’on fait pour les routes. » Sachant que le Département rémunère par ailleurs 420 personnes chargées d’accueillir des jeunes chez elles, en plus des places disponibles dans les MECS.

Alzheimer aussi…Ce que le président qualifie de  « solidarité performante » s’exprime également  au bénéfice des personnes âgées et handicapées. Les actions menées pour les aider à préserver leur autonomie génèrent 4 600 emplois à temps plein, rappelle-t-il.  Dans la foulée, le patron de l’exécutif départemental se réjouit de voir que l’Agence régionale de santé a retenu le secteur de Morlàas-Nay pour y installer le seul dispositif MAIA (maison pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer) créé cette année en Aquitaine. Là encore, un soutien sera apporté à ce réseau où se retrouvent plusieurs structures et associations.

Un effort sur les collègesLes programmes plusieurs annuels se poursuivent. Des réaménagements de collèges ont été décidés à Arette, Nay et Pontacq. Ils représenteront un investissement de 24 millions d’euros pour la seule année 2014. Quant au collège d’Artix, qui a défrayé la chronique après que des malaises inexpliqués d’élèves y aient été constatés (ce qui a entrainé fermeture provisoire et réaménagements conséquents), le Conseil général estime être allé « au-delà de ce qu’on lui demandait ». Certains de ses représentants, comme Philippe Garcia, s’interrogeant aujourd’hui sur les aspects « irrationnels » de cette affaire.

Les routes « marquent le pas »Si les travaux consacrés aux routes « marquent le pas », ils se chiffrent tout de même à 35 millions d’euros cette année. Des opérations-phares  sont au programme, avec l’achèvement de la déviation Saint Pée/Nivelle, la poursuite Gabarn-Pont de Laclau (contournement d’Oloron), ainsi que les lancements de la déviation d’Autevielle et du contournement d’Orthez.

Les stations de ski, elles, voient le Conseil général investir 23 millions d’euros pour moderniser tout un secteur de La Pierre-Saint-Martin. Autant de chantiers qui amènent Georges Labazée à rappeler que les Pyrénées-Atlantiques arrivent à la première place des départements de 500 000 à 650 000 habitants où l’on investit le plus. « Cela, tout en maîtrisant l’emprunt, et sans avoir augmenté la fiscalité depuis trois ans. »

Le bio à la cantineEn matière de restauration scolaire, un accent continue à être  mis sur les circuits courts, le manger bio et les produits du terroir. « «31 collèges sur 37 sont aujourd’hui dans la démarche du manger bio, avec une tarification unique pour les établissements. Nous en sommes très fiers » confie-t-il. Avant d’évoquer le soutien apporté aux enfants les plus démunis pour lesquels « le seul repas équilibré de la journée est celui de midi. » Cette aide est au total de 500 000 euros.

Côte basque : oui au bus à haut niveau de service, mais…Les transports scolaires et interurbains se voient consacrer un budget de 40 millions d’euros. Pour répondre aux exigences de la loi, un schéma directeur d’accessibilité va être mis en place sur l’ensemble du département. Par ailleurs, le président du Conseil général se dit prêt à consacrer 10 millions d’euros au bus à haut niveau de service sur la côte basque. « A condition que le porteur du projet trouve les autres financements ». Soit 25 millions sur un coût total 123 millions pour deux lignes. 

En présentant lundi les grandes lignes d’un budget primitif qui se monte au total à 788 millions d’euros, Georges Labazée a enfin souligné la volonté du Département de continuer à intégrer des handicapés parmi ses salariés. « On vient de franchir le cap des 6% imposés par la loi. Ce qui représente 152 agents. »

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