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PUBLIÉ LE 22/03/2023 PAR Léo MarchandonElles étaient 24 sous pavillon néo-aquitain à s’envoler début janvier vers Las Vegas, pour présenter leurs innovations lors du plus grand salon au monde dédié aux technologies de demain. Soutenue par la Région et encadrée par la French Tech Bordeaux, la délégation témoigne d’un fort esprit collectif et d’un déplacement auréolé de succès.
Ouvrir les portes en grand
Le CES, c’est aussi l’occasion de se comparer au monde et de confronter son produit à une clientèle internationale. C’est le cas pour Rematch, la plateforme de partage de vidéo conçue pour soutenir le monde du sport amateur. “Le CES nous a permis de valider notre concept à l’international”, explique Franck Si-Hassen, cofondateur. Leur vision a résonné parmi les représentants internationaux leur permettant d’envisager un développement de la plateforme à l’international.
Le CES c’est aussi l’opportunité d’ouvrir certaines portes en grand : Lynxter, qui développe une imprimante 3D de haut niveau pour l’industrie, explique que leur solution à fait mouche auprès d’Adidas ou de Meta. Des discussions sont en cours. PickWheel développe un véhicule léger qui se pilote sans les mains. Une application se trouve dans le cinéma, pour remplacer les caméras sur rail. Bingo : ils ont attiré l’oeil de la Warner Bros, qui pourrait avoir recours à leur véhicule pour leurs futurs projets.
Un effort collectif qui paie
Un succès aussi en matière de notoriété. C’est le cas par exemple de Handddle, l’autre startup dans les imprimantes 3D dont les 3 fondateurs ont été nommés au Forbes Under 30 Europe. Un boost qui tient parfois un peu : il suffit par exemple que Gary Shapiro, fondateur du salon et gourou de la tech outre-atlantique, s’émerveille de la technologie développée par Airudit à travers un simple tweet pour attirer les projecteurs. Notoriété accrue également pour FACIL’iti, GLOphotonics et zUFO, récompensés d’un Innovation Award.
Pour expliquer ce succès, la délégation salue le soutien de la Région et l’encadrement prodigué par la French Tech. Une formation de choc en amont, pour être prêts à pitcher et attirer l’attention sur son produit sans passer à côté des opportunités. Alain Rousset, qui recevait la délégation à l’Hôtel de région, se questionne tout de même. “Est-ce qu’on maintient Las Vegas tous les ans ? Est-ce qu’on fait évoluer l’accompagnement ?”. Une question de priorités : “Nous faisons face à une crise énergétique, il y’a des lycées à faire chauffer et des trains à faire tourner. Nous avons besoin de 160M€ pour faire rouler 5000 bus”. Quid du CES 2024 ? Affaire à suivre.
