La SOCAT, une entreprise tournée vers l’avenir lauréate de France Relance


Sylvain Desgroppes

La SOCAT, une entreprise tournée vers l'avenir lauréate de France Relance

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 21/11/2020 PAR Sylvain Desgroppes

Une grosse industrie, qui emploie plus de deux cents personnes sur son usine de 15000 m² en France, qui tient à défendre son patrimoine local, qui investit et se développe, dans un département rural ; c’est ce qui résume Delmon Group, présent à Terrasson avec sa filiale, la SOCAT. Est-ce un OVNI ? Absolument pas, et le discours de Sylvain Broux, directeur depuis 2016, montre ce qui fait toute la spécificité de cette entreprise récemment » récompensée » dans le cadre du Plan de relance.

L’automobile mais aussi l’aéronautique, la défense, le ferroviaire…
Ce dernier ne cache rien. Si son groupe a développé une usine en Albanie par exemple, « c’est pour être en capacité de répondre à certains marchés en restant compétitif, ce qui ne serait pas possible en restant en France, quand nos concurrents sont en Turquie par exemple ». Le discours est réaliste, engagé aussi. Mais ce dernier le rappelle : « En 2019, sur un chiffre d’affaires de 58,5 millions d’euros, la SOCAT représente 28,9 millions ».

Si Delmon Group peut rester présent en France, c’est grâce à son orientation stratégique. L’entreprise conçoit des pièces en caoutchouc dans une finalité de technologie de pointe, pour des fonctions d’étanchéité et d’anti-vibration à destination de multiples industries. Le principal secteur est l’automobile, mais les clients ont aussi dans l’aéronautique (groupe Safran), la défense, le ferroviaire (système de freinage), l’industrie pétrolière…

Sylvain Broux (à gauche), directeur de Delmon Group, a présenté ses objectifs de développement au corps préfectoral, notamment Sébastien Lepetit, sous-préfet de SarlatSylvain Broux (à gauche), directeur de Delmon Group, a présenté ses objectifs de développement au corps préfectoral, notamment Sébastien Lepetit, sous-préfet de Sarlat

Technique et investissements
La SOCAT réalise ses propres compositions de caoutchouc, grâce à son laboratoire de chimie et ses nombreuses formules brevetées, pour répondre à des cahiers des charges très divers (résistance au gaz, à la chaleur, aux vibrations…). Avec des îlots de production très robotisés, elle est capable de produire autant en petites séries qu’en grandes quantités (plusieurs millions de pièces par an). La crise sanitaire a eu un impact fort, mais Sylvain Broux se tourne vers l’avenir, et reste dynamique.

Une vision récompensée récemment, la SOCAT étant lauréate du fonds de soutien aux filières automobile et aéronautique. Ce fonds fait partie du programme France Relance, et est piloté par le ministère de l’économie, des finances et de la relance. 110 projets ont été retenus en France, dont 10 en Nouvelle-Aquitaine. Le projet présenté par la SOCAT, pour 2,11 millions d’euros, est subventionné à hauteur de 905000 euros.

Il vise à robotiser une chaîne, à développer le laboratoire de chimie, avec l’embauche d’une vingtaine de personnes à la clé. Une nouvelle voie de développement pour cette usine, ce qui permettrait ainsi d’assurer une dynamique économique sur le territoire. Un avenir observé de près par Frédéric Perissat, préfet de la Dordogne, qui a écouté attentivement le discours tenu par Sylvain Broux lors de sa visite de l’usine ce vendredi 20 novembre.

 

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