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PUBLIÉ LE 11/04/2011 PAR Solène MÉRICDestinée aux sylviculteurs mais aussi, « à toutes les parties, intéressées et connectées d’une manière ou d’une autre à l’avenir du massif », le programme de cette grande réunion, organisée en trois temps d’échanges, promet d’être chargé.
Dans un premier temps, « un travail d’inventaire devra être fait », et ce, à plusieurs niveaux. Il faudra tout d’abord, « revenir sur la gestion de la tempête Klaus pour être au clair sur l’exploitation des chablis, le nettoyage, le stockage, le transport, et le reboisement ». Mais ce travail d’inventaire, suite aux attaques de scolytes, portera également sur l’état sanitaire du massif, sur ses ressources résiduelles et les perspectives industrielles. « Ce n’est qu’avec de la visibilité que l’on pourra conditionner les stratégies », insiste le Directeur du CRPF.
Itinéraires techniques : quelles méthodes, quelles espèces ?
Dans un deuxième temps, la réunion donnera lieu à un exposé sur les itinéraires techniques. « Quelles méthodes, quelles espèces ? Doit-on faire la part belle aux pins maritimes avec des itinéraires classiques ou bien laisser une place à des itinéraires plus originaux tels que le bois énergie ? » autant de questions auxquelles il faudra tenter de fournir des éléments de réponses. Autre sujet abordé : le volet assurantiel, « même si dans ce domaine, la solution ne peut être qu’hexagonale, voire européenne » admet le directeur du CRPF.
Enfin, la troisième partie de la réunion posera « une réflexion prospective sur la façon dont le massif peut évoluer dans le temps, avec des conclusions qui devront préciser la place donnée à la forêt dans les prochaines décennies », explique Yves Lesgourgues. Dans cette partie seront également évoqués les Plans Pluriannuels Régionaux de Développement Forestier (PPRDF) mis en place par la Loi de Modernisation Agricole et qui visent à promouvoir des actions pour mobiliser plus de bois dans des zones où ils ne le sont pas suffisamment. « C’est par exemple le cas en Dordogne et dans les Pyrénées-Atlantiques où l’exploitation des massifs est insuffisante au regard de l’accroissement annuel de la forêt» précise Yves Lesgourgues. Si le sujet Klaus occupe souvent le devant de la scène, c’est donc bien l’ensemble de la forêt d’Aquitaine qui sera évoquée ce mardi.
Solène Méric
Photo: Maison de la forêt – Syndicat des Sylviculteurs du sud ouest
