L’artisanat au féminin récompensé en Dordogne


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L'artisanat au féminin récompensé en Dordogne

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 21/03/2018 PAR Claude-Hélène Yvard

Quelles soient chefs d’entreprises, conjointes, associées, apprenties, le travail des femmes dans l’artisanat est rarement mis en lumière, encore moins récompensé. Le concours Elle M’ l’artisanat, organisé depuis 2016, par la Chambre de métiers et de l’artisanat et la préfecture de la Dordogne a pour but de valoriser la place des femmes dans l’artisanat. En Dordogne, les femmes représentent 22,3 % des 12208 chefs d’entreprise artisanale. Elles sont majoritairement présentes sur les secteurs de soin à la personne (41 %), et service (21 %) puis de fabrication (17 %) d’alimentation (16 %) et enfin du bâtiment. Chez les apprentis, les jeunes filles représentent 37 % de l’effectif. 34 candidates réparties en 4 catégories : cheffes d’entreprises artisanales créées de moins de 3 ans, cheffes d’entreprises artisanales créées de plus de 3 ans, conjointes collaboratrices d’entreprise artisanale et apprenties dans des métiers artisanaux et formées dans un CFA de Dordogne.

Les lauréates sont Karine Loiseau, à la tête des pastels Giraud à Montignac, Florence Pomédio, conjointe collaboratrice dans l’entreprise Tom Moto sport à Bouniagues, Amandine Grau, apprentie en CAP pâtisserie et Anita Bocquier, ancienne coiffeuse en tant que salariée qui a repris une corderie artisanale à Thiviers début 2012. 

Merci à Jean Pierre Pernaut

Anita Bocquier, après une carrière de coiffeuse a repris une corderie artisanale

Parmi les lauréates, le parcours d’Anita Bocquier est assez exemplaire. Coiffeuse pendant 25 ans, elle a eu un coup de cœur pour le vieux métier de cordelier en regardant un reportage à la télévision, présentant la corderie de Thiviers qui cherchait un repreneur. ‘Je peux dire merci à Jean Pierre Pernaut. J’ai eu un vrai coup de foudre pour cette entreprise. Originaire de Vendée, nous avions déjà vécu en Dordogne mais nous n’avions jamais entendu parler de cette entreprise. J’ai dit à mon mari, c’est génial. » Fin 2011, elle quitte son emploi de coiffeuse, son statut de salariée et la Vendée et rejoint Thiviers, où elle apprend le métier auprès de son prédécesseur qui cherchait à vendre. Son prédécesseur ne voit aucun inconvénient à ce qu’une femme prenne la suite. « C’est un métier très diverfié avec des débouchés très variés, l’agriculture, les centres équestres mais pas seulement, les particuliers. » Anita Bocquier ne manque pas de projets pour son entreprise : pour le moment, je travaille seule, je pense à recruter mais je devrais aussi former mon salarié. Car il n’existe aucune formation. Le secteur de la création pourrait être développé : des rampes d’escaliers en corde, des lampes mais je n’ai pas le temps de développer ces idées. » A 50 ans, Anita Bocquier est épanouie dans cette deuxième vie professionnelle. 

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