Avis aux amateurs de voyages itinérants et de surf : Woody Van est fait pour vous ! Lancée en avril 2021, l’entreprise basée à Ascain permet de louer des vans personnalisés, au Pays-Basque et alentours. Ces derniers permettent de transporter jusqu’à quatre personnes. Et évidemment, sa planche de surf.
« Je souhaite offrir aux gens un sentiment d’évasion et de liberté au travers d’un séjour. Qu’il dure deux jours, trois jours, ou une semaine« , explique Mathieu Bessou, fondateur de Woody Van. Trois types de vans sont proposés : « L’authentique », « L’atypique » et « L’insolite ». Tous personnalisables, ces derniers sont tout confort : couchages, douches, chauffages stationnaires et toilettes. “J’ai passé la saison 2022 avec sept véhicules. Et je double mon parc pour 2023″, souligne Mathieu Bessou.
Des véhicules complètement réaménagés
Achetés en tant qu’utilitaires à l’usine Volkswagen, en Allemagne, les vans sont transformés à Chamonix, avant d’être acheminés au Pays-Basque. « L’objectif à moyen terme est de les transformer directement ici« , affirme Mathieu Bessou. Afin de réduire l’impact environnemental que peut avoir ses activités (ses véhicules fonctionnant à usage thermique), le fondateur de l’entreprise utilise « au maximum des matières naturelles, qui sont renouvelables et exploitables. Tous les véhicules sont aménagés avec du bois sourcé français« , explique-t-il. « Nous utilisons également de la feutrine en laine de brebis, des colles non-solvantées, et nous éliminons au maximum les matières plastiques. »
Les tarifs pour la location d’un van commencent à 79 euros par jour. Il faut également compter 50 euros de frais de service, quel que soit le modèle du van et la durée du trajet. Des options peuvent être ajoutées : création d’itinéraires personnalisés (de 49 à 99 euros), « paniers gourmands » composés de spécialités locales, livraison du véhicule à l’aéroport et à la gare…
L’ambition de l’entreprise est de se déployer dans la région, puis sur tout le territoire : « J’ai pour objectif d’ouvrir en 2023 deux agences supplémentaires« , affirme Mathieu Bessou. « Puis de développer d’ici cinq ans un réseau d’agences de 20 agences nationales, ce qui me ferait produire 120 véhicules par an. »
Obtenir des photos de surf grâce l’intelligence artificielle
Allier photo de surf et intelligence artificielle : voilà l’objectif de My-Sessions. Le concept ? Deux types d’utilisateurs sont recensés sur la plateforme : les surfeurs et les photographes. Les premiers ont juste à s’inscrire en postant une photo d’eux, sur laquelle ils sont identifiables. Les seconds, après avoir pris des photos des surfeurs sur le spot qu’ils souhaitent, soumettent ces dernières à l’intelligence artificielle. Si l’outil reconnait un sportif inscrit parmi les surfeurs photographiés, alors le photographe peut lui faire une proposition de vente de photos. Dans le cas où un surfeur s’inscrit après que des photos de lui aient été prises, le photographe est également prévenu.
L’objectif principal de la start-up ? Réduire la charge de travail des photographes. « D’habitude, [ils] publient leurs photos sur leurs sites personnels, ou sur un album Facebook« , explique Bertrand Delaveau, président de My-Sessions. « Mais ils travaillent à l’aveugle. Ils sont obligés de mettre des photos de tout le monde, sans savoir qui va les voir. » Et le principe semble plaire : « Nous avons atteint les 6000 inscrits à la fin de l’année 2022« , affirme le président de la start-up.
Des photos à prix libres
La plateforme d’intermédiation, lancée mi-2020 et basée à Capbreton, référence aujourd’hui 6 000 spots partout dans le monde. My-Sessions est ouverte à tous les photographes, qu’ils soient amateurs ou professionnels. En 2022, 45 d’entre eux ont vendu au moins une session, « pour une centaine de photographes qui ont seulement « testé » le logiciel« , précise Bertrand Delaveau. Si l’utilisation de la plateforme est gratuite pour tous, le prix des photos ainsi que le nombre de photos vendues sont libres. Seul contrainte : le prix plancher pour une vente est fixé à 15 euros. Le photographe touche 80% du prix d’une vente, et les 20% restants sont réservés à My-Sessions.
Si la plateforme My-Sessions fait preuve d’une grande praticité, son président reconnait que sa fiabilité ne peut pas être toujours parfaite : « L’intelligence artificielle n’est pas une science exacte« , explique-t-il. « Nous sommes dépendants de deux choses : de la qualité du selfie qui est proposé par les surfeurs, et des photos qui sont proposées par les photographes. »
Très présente dans le Sud-Ouest, My-Sessions compte étendre le nombre des spots référencés à toute la France. Mais pas que : « Tous les pays européens limitrophes où le surf est très présent, comme le Portugal, l’Espagne, l’Angleterre, ou encore Irlande nous intéressent. Sans oublier d’autres endroits, qui sont aussi touristiques, comme le Maroc, ou Bali », affirme Bertrand Delaveau.
Un commentaire
Très bel article étant moi-même amateur de surf et loueur de van aménagé en Provence 🙂