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PUBLIÉ LE 15/06/2018 PAR Sybille Rousseau« Accompagner la croissance du marché et assurer un revenu pérenne aux producteurs bio ». Tels sont les objectifs d’Agribio Union, une coopérative 100 % bio, composée de 6 coopératives régionales regroupant 1 000 agriculteurs biologiques du Sud-Ouest de la France basée à Salvagnac dans le Tarn. Pour répondre à ce dessein, Agribio Union a élaboré un plan stratégique 2018-2022 qui vise à collecter 125 000 tonnes de grains bio d’ici 2022 (60 % pour l’alimentation humaine et 40 % pour l’alimentation animale), contre 65 000 aujourd’hui. Pour y arriver, l’entreprise travaille sur cinq leviers : le développement des conversions afin de répondre au marché, l’amélioration de l’accompagnement des producteurs, le maintien de la centralisation du pilotage de l’activité, le renforcement de l’expertise et la spécialisation d’Agribio Union, et, enfin, l’amélioration de l’efficacité de la gouvernance.
Un silo qualitatif… Dans cet esprit, le 15 juin dernier, Agribio Union a donc inauguré son tout dernier silo situé à Monbahus en Lot-et-Garonne. « Ce silo est entièrement dédié aux espèces cultivées en agriculture biologique, précise Olivier Ladeveze. Il peut stocker jusqu’à 11 200 tonnes de produits divers tels que du soja alimentation humaine, du colza, du maïs et des légumes secs. » En effet, cette installation dispose de 30 cellules de stockage. « C’est un véritable atout qui permet de constituer des lots de grains homogènes et de maîtriser la qualité afin de répondre aux demandes de marchés de plus en plus segmentés ». Hormis ces cellules, il abrite également un séchoir avec récupération d’énergie et deux circuits de nettoyage.
… pour de nouveaux marchés Grâce à ce silo, la coopérative compte bien accéder à de nouveaux marchés ainsi qu’à de nouvelles filières. « Nous avons souhaité ériger cette installation en Lot-et-Garonne, car ce positionnement géographique est des plus pertinents par rapport à nos activités de collecte et de livraison. Depuis Monbahus, nous pouvons livrer facilement en Loire-Atlantique ou en Vendée par exemple. » Aussi, il permettra à plus de 300 agriculteurs biologiques du Lot-et-Garonne et des départements limitrophes de limiter leur déplacement lors de la collecte. « Et puis, Monbahus était déjà un lieu de stockage. Nous possédions déjà un vieux silo que nous avons réhabilité. »
