François Bayrou, seul face au PS et à l’UMP


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François Bayrou, seul face au PS et à l'UMP

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Publication PUBLIÉ LE 10/03/2008 PAR Nicolas César

François Bayrou n’a pas choisi la facilité en se présentant à Pau. Les résultats du premier tour le confirment.  Martine Lignières-Cassou, soutenue par le PS est arrivée en tête du premier tour, avec 33,87% des suffrages exprimés, devançant la liste du président du MoDem (32,61%). Yves Urieta, le maire sortant, ex-PS soutenu par l’UMP, réalise, lui aussi un bon score (27,80%) et sera donc au deuxième tour, dans cette triangulaire. Ces résultats ne sont guère rassurants pour François Bayrou. Car, cette ville socialiste, gérée pendant 36 ans par André Labarrère, l’avait placée en tête au premier tour des présidentielles avec 30,01 % des voix, devant Ségolène Royal (29,40 %) et Nicolas Sarkozy (24,26 %).

François Bayrou, handicapé par ses responsabilités nationales ?

Les Palois veulent un « maire à plein temps » et il semblerait que les responsabilités nationales de François Bayrou soient un handicap. Le président du MoDem en est conscient et il s’est ainsi attaché à rappeler au cours de sa campagne que « ce qui se joue, ce n’est pas son destin, mais le destin de la ville ». Pour autant, le député béarnais se veut optimiste. « Il y a 400 voix à peine qui nous séparent ».  Selon lui, la « question est très simple » pour les électeurs : « Est-ce qu’ils veulent pour les six ans à venir une mairie verrouillée par les deux appareils PS et PC ou est-ce qu’ils veulent le pluralisme et la diversité ? ». Son opposante socialiste, Martine Lignières-Cassou, adjointe à la mairie de Pau depuis près de 30 ans, qui semble rassembler à gauche, affiche elle aussi sa confiance. « Nous, nous assumons  notre identité. Je suis convaincu que c’est un avantage par rapport à nos concurrents. »Tout l’enjeu pour François Bayrou est de capter l’électorat de droite. Pour gagner, il devra prendre des voix à Yves Urieta, le candidat de « l’ouverture ». Une campagne, qui sera difficile à mener, compte tenu de son opposition à Nicolas Sarkozy. Mais, même s’il s’en défend, son avenir politique en dépend.

Nicolas César

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