En Lot-et-Garonne, recherche parrain désespérément …


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En Lot-et-Garonne, recherche parrain désespérément ...

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 29/05/2013 PAR Sybille Rousseau

@qui ! : Comment est née « Mon parrain, ma marraine et moi » en Lot-et-Garonne ?
Nicole Cordier-Rivals : Il y a 6 ans de cela, nous nous sommes rendues compte avec une amie, directrice d’un centre d’hébergement et de réinsertion sociale, que nous étions de plus en plus confrontées à des mamans seules et des parents isolés. Des familles ayant des enfants qui n’étaient jamais invités et donc qui ne possédaient pas de repères à l’extérieur de leur maison. Nous connaissions le concept de parrain et de marraine. Le problème c’est qu’il n’en existait pas en Lot-et-Garonne. Nous avons donc décidé de créer une structure ayant pour but de trouver des familles qui accueilleraient bénévolement, de temps en temps et dans la durée, un enfant, sans toutefois être un parent de substitution.

@ ! : Quel profil doivent avoir ces familles pour accueillir un enfant ?
Paul Chollet : Il n’y a pas de profil particulier. Simplement, il faut avoir une disponibilité et une capacité d’accueil pour recevoir un enfant au moins une fois par mois. L’enfant est toujours à la recherche d’un ailleurs, de repères et lorsqu’on lui permet d’ouvrir ses horizons, on lui conforte ses assises. On lui permet de s’épanouir d’avantage et de s’insérer dans la société. Notre action s’adresse donc particulièrement à des familles isolées.
N. C-R : Le parrain peut être célibataire. En couple. Avec un enfant ou plusieurs.

@! : Que doit faire le parrain envers l’enfant ?
N. C-R : L’enfant accueilli fait partie de la famille, comme un neveu ou un petit-fils. Certains parrains accueillent leur filleul un week-end par mois, deux week-ends par mois, la journée du mercredi ou en vacances. Chaque parrainage est différent. C’est selon la disponibilité du parrain et l’entente avec le parent. Cette nouvelle relation fait beaucoup de bien à l’enfant mais aussi aux familles. Ça met de la vie dans la maison pour certains grands-parents, par exemple, qui habitent loin de leurs petits-enfants.

@! : Quelle place occupe votre structure dans la relation parrain-filleul-parent ?
P. C : Nous accompagnons ce parrainage en fonction de son évolution. Nous sommes présents à chaque fois que nous sommes contactés. Mais peu à peu les relations de confiance s’enracinent et le parrainage marche pratiquement tout seul.

@! : Certains parrainages ont-ils du être arrêtés ?
N C-R : Malheureusement, oui. Des parrains qui déménagent, d’autres qui se séparent ou des malentendus entre les parents et les parrains. Dans ces moments-là, notre structure leur vient en aide, les accompagne et les entoure. Aussi, nous expliquons les raisons de l’arrêt du parrainage à l’enfant, car c’est un deuil à faire pour lui ‘ ma marraine ne m’invite plus, que se passe-t-il ?’. Nous sommes donc vigilants à bien expliquer à l’enfant qu’il n’y est pour rien.

@! : Quels sont les parrainages qui vous ont le plus marqués ?
P. C : Nous avons fait parrainer, à la demande d’une maman, un enfant triplé, Tania. Grâce à ce parrainage, Tania s’est individualisée. Elle est sortie du fusionnel pour se construire elle-même. Et, du coup, aujourd’hui, la maman nous demande un parrainage pour les deux autres enfants… !
« Mon parrain, ma marraine et moi » / 05.53.47.03.61 / 41 blvd Édouard Lacour 47000 Agen / parrainage47@orange.fr.

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