En Lot-et-Garonne, Mission locale cherche parrains


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En Lot-et-Garonne, Mission locale cherche parrains

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 23/04/2015 PAR Sybille Rousseau

Jeune, âgé, actif, retraité, maçon, cadre supérieur, homme, femme… peu importe le profil pour devenir parrain d’un jeune à la Mission locale de l’Agenais, de l’Albret et du Confluent, « il faut simplement être nourri de l’envie d’aider un jeune d’aujourd’hui », assure Virginie Le Corre-Steinbach, responsable du secteur emploi à la Mission locale. Mais attention, le parrain ne remplace en rien le conseiller. « Il a davantage une mission de coaching ou de tutoring ». Grâce à son expérience professionnelle le parrain pourra transmettre à son filleul ses connaissances du monde de l’entreprise par exemple ou encore l’aider dans la préparation d’un futur entretien d’embauche. « En fait la relation parrain/filleul est une relation à part entière », précise Aurélie Camin, conseillère généraliste en charge du « Parrainage ». Une relation qui permet de faire naître un lien intergénérationnel important. « Le parrain transmet ses connaissances. Il se sent utile, ce qui est très valorisant. Aussi, cela lui permet de découvrir les difficultés rencontrées par les jeunes d’aujourd’hui pour trouver un emploi », explique Virginie Le Corre-Steinbach. Être parrain un engagement citoyen peu contraignant Aujourd’hui, donc, la Mission locale de l’Agenais, de l’Albret et du Confluent cherche à étoffer son réseau de parrains afin de diversifier les profils et impulser une nouvelle dynamique. « Nous avons répondu à un appel à projet de la DIRECCTE et nous devons donc parrainer 50 jeunes cette année », détaille Virginie Le Corre-Steinbach. Être parrain est un engagement citoyen peu contraignant car « il ne prend pas beaucoup de temps, entre 2 et 8h par mois, mais cette durée peut évoluer, car c’est un peu à la carte », confie Aurélie Camin. En effet, une fois la relation de proximité bien installée, le parrain et le filleul s’entendent sur le mode de communication. « Certains vont préférer les textos, d’autres les appels téléphoniques. Tout dépend. Aussi quand on est parrain il ne faut pas hésiter à relancer le jeune… », tient à préciser la conseillère. Jeune-conseiller-parrain une relation tripartite… Et le conseiller n’est jamais très loin… « En effet, la parrain n’est pas seul avec le jeune, il peut se référer à tout moment à son conseiller. Si par exemple, le jeune décide de changer d’orientation professionnelle, ce n’est pas au parrain de gérer la situation. Il en fait part au conseiller. Aussi, et chose importante, le parrain n’a pas d’objectif de résultat. Il ne doit pas trouver un emploi au jeune, mais simplement, et c’est déjà pas mal, l’accompagner. » Enfin, une réunion mensuelle est organisée pour réunir les parrains et échanger autour des situations de chacun.
*Il existe deux formes de parrainage : le parrainage d’un ou plusieurs filleuls ou la simulation d’entretien d’embauche.
« Rencontre parrainage » le mardi 28 avril, à partir de 18h, à la Mission locale de l’Agenais, de l’Albret et du Confluent – 70 boulevard Sylvain Dumon, Agen – 05 53 47 56 62 – acamin@mission-locale-agen.org

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