En Lot-et-Garonne, des MSP sortent de terre pour une meilleure offre de soins


Xavier Chambelland / CG47

En Lot-et-Garonne, des MSP sortent de terre pour une meilleure offre de soins

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 20/11/2014 PAR Sybille Rousseau

En 2009, la Coddem a découpé le département en quinze aires de santé « qui correspondent à des territoires de consommation de soins », justifie Joël Hocquelet, vice-président du Conseil général, en charge de la démographie médicale. Cinq ans après, quatre maisons de santé pluriprofessionnelles ont déjà ouvert leurs portes à Duras, Lévignac-de-Guyenne, Casteljaloux et Laplume. Les MSP de Miramont-de-Guyenne, Laroque-Timbaut et Saint-Sylvestre-sur-Lot seront opérationnelles en cette fin d’année, et treize autres sont prévues à l’horizon 2015-2016 dont celles de Port-Sainte-Marie, Nérac et Monflanquin. Enfin, celle de Damazan est en projet. Le financement des MSP « Chaque projet de MSP a été pensé par les professionnels de santé de l’aire concernée. Des projets qui bénéficient du soutien financier du Conseil général après que le Comité régional de sélection (composé de l’Etat et de l’Agence régionale de la santé) ait émis un avis favorable. » Ainsi, lors de la Commission permanente du 14 novembre dernier, le Conseil général a accordé une enveloppe globale de 200.000 € pour l’investissement de 2 MSP sur les aires de santé d’Astaffort/Laplume et des 4 Cantons. De 50 internes en 2007 à 126 aujourd’hui… Le 16 octobre dernier, le Conseil général a participé au forum des jeunes médecins généralistes à la Faculté de Médecine de Bordeaux afin de faire connaître les travaux de la Coddem. En 2007-2008, 50 internes ont effectué leur stage de médecine générale ou en hôpital en Lot-et-Garonne. En 2013-2014, ils étaient 126. « Ce chiffre est en perpétuelle augmentation car nous faisons en sorte de faciliter leur stage ici. Nous leur proposons notamment des aides au logement et à la mobilité et nous avons considérablement augmenté le nombre de maîtres de stage chez les médecins généralistes (de 16 en 2010 à 32 aujourd’hui). » Une dynamique de réseau Et parmi tous ces jeunes internes, il y en a un qui a retenu l’attention de Joël Hocquelet, « un jeune médecin qui a participé aux travaux de la Coddem alors qu’il faisait son stage dans notre département. Il a fini ses études et a décidé de revenir s’installer en Lot-et-Garonne dans un endroit où il n’y avait pas de projet de santé. Il l’a créé lui-même ! Ce garçon est une locomotive exceptionnelle pour l’ensemble du département. Il a réussi aussi a faire installer un autre jeune dans cette même zone centrale. Franchement, je ne pensais pas qu’on aurait un tel dynamisme, y compris chez mes confrères les plus anciens à qui cela a redonné une sorte de deuxième jeunesse pour finir leur carrière ! »

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