En Dordogne, un afflux de candidats pour rejoindre la réserve opérationnelle


Claude Hélène Yvard

En Dordogne, un afflux de candidats pour rejoindre la réserve opérationnelle

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/07/2016 PAR Claude-Hélène Yvard

Ils et elles s’appellent Paul, Manon ou Léa et font partie de la réserve opérationnelle de la gendarmerie. me Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, préfète de la Dordogne a souhaité les mettre à l’honneur en les recevant hier dans les grands salons de la préfecture, avec une vingtaine d’autres. Qui sont ils ? Pourquoi ont ils souhaité s’engager ?  Certains sont retraités de la gendarmerie ou de l’armée et ont voulu donner à nouveau de leur temps, d’autres sont salariés ou viennent tout juste d’avoir leur bacalauréat. A 26 ans, Paul travaille habituellement sur une plate-forme pétrolière. « Depuis mes 17 ans et demi, je fait partie de la réserve opérationnelle. C’est un choix et depuis que je travaille, je poursuis. Je suis affecté à la gendarmerie de Périgueux. Ce qui m’intéresse le plus, c’est venir en aide à la population. Avec mon employeur, je n’ai pas de souci. Je sers sur mes périodes de repas et ma compagne est plutôt fière de ma seconde activité. » A 19 ans, Manon est étudiante en biologie. « Je souhaitais découvrir le métier, car plus tard, je souhaite travailler dans des missions de recherche scientifique pour la gendarmerie. A 19 ans, Léa est en fac de droit.  » plus tard, j’aimerai accéder au concours de sous-officier de la gendarmerie. Salariée, Anais, 23 ans est engagée depuis 5 ans, “pour défendre notre pays, accepter les missions de défense nationale et renforcer les brigades”

S’engager dans la réserve, comment cela marche ?Pour intégrer la réserve, il faut avoir entre 17 et 30 ans, avoir satisfait aux obligations du service national et être jugé apte physiquement et moralement. Après une présentation des missions, les candidats rédigent une lettre de motivation qui servira de support à un entretien. Une visite médicale s’effectue au centre de formation de la gendarmerie, à Saint-Astier, ainsi qu’un test psycho-technique. Ce parcours réussi, les candidats suivent la formation  d’un mois à Saint-Astier. Ils apprennent à effectuer un contrôle, le tir, la réglementation, le secourisme, la déontologie. 32 volontaires terminent leur formation le 29 juillet et seront sur le terrain dès le mois d’août. Après  la formation, un certificat d’aptitude aux tirs leur est délivré, leur permettant d’être armés. Ils sont également assermentés et bénéficient du statut d’agent de police judiciaire adjoint. La Gendarmerie de la Dordogne enregistre actuellement un afflux de candidatures. « Nous avons reçu au cours du premier semestre une centaine de dossiers, tous ne sont pas retenus, à l’issue des tests et des examens médicaux, explique le commandant du groupement de gendarmerie de Dordogne. Une vingtaine de candidats se sont déjà manifestés depuis l’attentat de Nice. Une nouvelle session devrait être mise en place ce mois d’août. Chaque mission est rémunérée en fonction du nombre de jours et du grade. Pour des salariés qui souhaiteraient devenir réservistes, certaines entreprises passent des conventions avec la gendarmerie, sinon les interventions se font sur le temps de repos ou de congés. Le premier contrat, d’un an, est renouvelable pendant 5 ans.

La Dordogne compte 230 réservistes opérationnels, qui servent en moyenne vingt jours par an, certains jusqu’à une centaine de jours. Ils interviennent surtout en période estivale, avec une soixantaine de réservistes par jour. Après le 14 juillet, il a été décidé d’en ajouter une vingtaine pour le contrôle des axes routiers, gares et aéroports et la surveillance des manifestations, festivals ou autres.

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