En Aquitaine, réflexion autour des lendemains de mandature


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En Aquitaine, réflexion autour des lendemains de mandature

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 17/10/2013 PAR Sybille Rousseau

« Si je ne suis pas réélu, je serai dans l’obligation de reprendre pleinement les rennes de mon entreprise. Il faudra que je sois opérationnel tout de suite, alors que l’activité aura très certainement évolué. C’est pour cette raison que je plaide pour une offre de formations en direction des élus locaux ». En février dernier, le conseiller régional Patrick Beauvillard, avait mené une réflexion, dans sa newsletter, sur l’après-mandature. C’est cette thématique qui fut au cœur de la rentrée des Centres de bilan de compétences d’Aquitaine hier, 17 octobre. Pour Jean-Claude Farge, le président de l’association régionale des CIBC d’Aquitaine « les compétences dites citoyennes acquises pendant une mandature d’élu local, associatif et syndical posent des questions ».

« Comment anticiper l’après en se souciant des compétences acquises aujourd’hui ? » C’est tout le travail que doivent mener les CIBC pour Jean Dionis du Séjour, maire d’Agen, président de l’Agglo et président de l’association des maires47. Pour lui, « il faut professionnaliser les élus, c’est indispensable. » Lui se considère comme « un travailleur social ». Car, quotidiennement, « les Agenais viennent me demander du travail ! » Il croit dans l’utilité des CIBC et d’ailleurs « j’aimerais que ma directrice du CIBC47 vienne me voir pour qu’on travaille ensemble ».

Des compétences acquises aujourd’hui… pour demain…
En Lot-et-Garonne, l’association de formation des élus locaux (AFEL) dispense une quinzaine de formations dans des domaines aussi variés que le budget, les marchés publics et la communication. Mais, chaque année, seul 1% des élus se forme. Alors, pourquoi si peu ? Faute de temps ? Faute d’intérêt ? Pour Jean Dionis, qui en est le vice-président et qui est aussi dans les 99% qui ne se forment pas, « cela vient d’une vraie ambiguïté entre le rôle d’un élu et le rôle d’un fonctionnaire territorial. Si on demande à un élu de travailler sur le budget, il est déjà fatigué ! Il faut donc travailler sur ce positionnement. »

Cette après-midi de réflexion n’avait pas vocation à trouver des réponses toutes faites à cette question mais plutôt à poser le problème et tenter d’y réfléchir. Et l’INDL d’apporter sa contribution en se demandant « quelles sont les compétences qu’un élu local acquiert ? Peut-on les transférer ? Comment ? Et les mêmes questions se posent pour un élu associatif et syndical ». Vaste chantier…

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