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PUBLIÉ LE 07/11/2016 PAR Julie DucourauAvant le vote, Julien Dubois, chef de file de la droite et du centre dacquois, a justifié la non-participation de son groupe par « le peu de respect dans lequel avait été tenue l’opposition » lors de l’annonce inattendue de M. Bellocq, apprise dans la presse locale au début de son dernier Conseil municipal. Le responsable LR en a profité pour dénoncer « de nouveaux arrangements avec la parole donnée » en campagne électorale, par cette démission avant la mi-mandat.
En unique candidate, c’est donc sans surprise qu’Elisabeth Bonjean, élue dacquoise depuis 2001, a revêtu l’écharpe tricolore de premier édile. A l’issue du vote du Conseil municipal (27 pour, 7 abstentions, un blanc), la nouvelle maire, originaire de Pau, a dit sa « reconnaissance » et son « émotion pour cette confiance ». « Dans le contexte de crise économique, sociale et sociétale, notre défi sera de préserver le bien-être des habitants par des politiques publiques au service du vivre ensemble », a fait valoir cet ancienne coordinatrice d’un réseau de santé au centre hospitalier de Dax et mère de trois enfants qui veut faire de « la jeunesse et l’environnement des priorités pour les mois à venir ». La conseillère régionale chargée du thermalisme a aussi souligné sa volonté de « conforter l’attractivité de la ville de Dax et d’offrir des perspectives sérieuses de développement », citant notamment la remise en activité prochaine de l’emblématique Hôtel Splendid ou la future rénovation des Halles alors que Dax a perdu sa place de première ville thermale de France au profit de Balaruc l’an passé.
Egalement présidente de la communauté de communes du Grand Dax depuis deux ans, Mme Bonjean entend par ailleurs « engager la synergie nécessaire entre l’agglomération et la ville-centre pour dynamiser l’ensemble du territoire », autant de défis qu’elle dit vouloir mener « dans le dialogue et l’échange ». Des qualités mises en avant par beaucoup même si à l’agglomération, certains élus et personnels des services ont critiqué une prise en main qui ne s’est pas faite toute en douceur, pointant une certaine forme d’autoritarisme.
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