Élection législative : un seul candidat MoDem en Lot-et-Garonne


SYBILLE ROUSSEAU

Élection législative : un seul candidat MoDem en Lot-et-Garonne

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 30/05/2012 PAR Sybille Rousseau

@qui! – Pourquoi êtes-vous candidat ?
Bruno Dubos – Je suis candidat pour faire exister nos idées du « Centre pour la France », du Mouvement Démocrate et des différentes sensibilités qui composent notre force politique. En effet, nous regroupons tous les humanistes de tous bords et nous voulons continuer à exister. Les Français, pendant la campagne présidentielle, ont reconnu que notre programme était l’un des meilleurs donc le combat continue. Il est évident que face à la crise et à la montée des extrêmes, le Centre doit continuer à exister et c’est sur le terrain que cela se passe. 

@! – Précisez ce qu’est l’étiquette « Centre pour la France ».
B. B. – Cette étiquette regroupe toutes les sensibilités du Centre. Je dis bien toutes ! C’est-à-dire les sensibilités du Centre Droit, les sensibilités du Centre Indépendant, les sensibilités du Centre Gauche et bien évidemment toutes les composantes, tous ceux qui croient encore en la politique et tous les déçus de la politique. N’oublions pas les deux millions d’électeurs qui ont voté blanc à la Présidentielle. Ça veut dire qu’un nombre important de la population française s’est détourné de ces élections. Donc, je veux proposer à tous les Français une nouvelle donne politique qui correspond à un vote d’adhésion et non pas à un vote contre un système, contre un candidat ou contre des politiques. Je suis dans le Pour !

@! – Créer l’étiquette « Centre pour la France » n’était-ce pas pour gommer l’image du MoDem qui n’a pas fait les chiffres attendus à la Présidentielle ?
B. B. – Pas du tout. Je suis Mouvement Démocrate. Je suis MoDem. Je suis « Centre Pour la France ». Je suis UDF aussi, puisque j’ai les trois courants politiques derrière ma candidature, il faut le souligner. Et je crois qu’en politique le combat est long et rude et il nécessite évidemment à continuer à avancer quoiqu’il arrive. Pour ce qui est de l’élection présidentielle, les extrêmes ont réuni près de 35% des suffrages. C’est énorme. D’autant que ce vote-là ne se reporte pas sur le Centre. Et on sait très bien que quand les extrêmes sont fortes, le Centre l’est un peu moins. Et évidemment moi je suis candidat pour faire changer cela. Je veux expliquer à ceux qui ont voté extrême que c’est une impasse. Il faut analyser ce vote et non le diaboliser. Je crois que les électeurs en ont assez d’être mené de division en division, d’être mené d’illusion en illusion. Et le Centre est pragmatique et droit et répond à des problématiques globales.

@! – Vous êtes le seul candidat du « Centre pour la France » en Lot-et-Garonne. Pourquoi ?
B. B. – C’est très simple. Nous sommes un parti démocratique donc le choix de porter ou non les couleurs du parti se fait à l’échelle personnelle. L’engagement est tel que chacun agit en son âme et conscience. Les autres candidats des autres circonscriptions n’ont pas voulu faire le lit des extrêmes, n’ont pas voulu amener la confusion à la confusion. Pour ma part, je suis sur la circonscription de la division – à droite, à gauche, dans les extrêmes, chez les écologistes – donc, évidemment, je me dois de rassembler nos forces pour essayer d’amener de la sérénité et de l’apaisement et de construire une nouvelle politique sur cette circonscription. 

@! – Si vous êtes élu, quelles seraient vos priorités ?
B. B. – Ma priorité, bien sur, c’est de continuer à arpenter le terrain, être à l’écoute des citoyens et faire remonter les vrais problématiques à l’Assemblée nationale. Ensuite, de manière très concrète, lutter contre le surendettement qui nous mène droit dans le mur. C’est un véritable fléau à l’heure actuelle ! On voit bien que la Grèce risque d’être un phénomène domino et je pense donc qu’il faut lutter contre les déficits structurels de la France et du Lot-et-Garonne en particulier. En même temps bien évidemment, il est indispensable de maintenir les services publics notamment de proximité et en particulier dans le monde rural. Aussi, il faut amener de la croissance économique. Il faut travailler pour l’emploi. L’emploi c’est avant tout produire. Et en Lot-et-Garonne nous possédons de véritables ressources de productions insoupçonnées et phénoménales qui ne demandent qu’à s’exprimer. Donc, il faut soutenir, produire et commercialiser ! Ce sont mes priorités ! Enfin, retrouver un certain apaisement et apprendre à vivre ensemble. Donc lutter contre les incivilités contre les insécurités des biens et des personnes mais aussi fiscales et sociales. Moi, je veux plus de justice sociale ! Ce sont des valeurs humanistes que je défends bec et ongle !

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