Dialogue, témoignages et échanges : les points forts du SIAD 2011


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Dialogue, témoignages et échanges : les points forts du SIAD 2011

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 01/07/2011 PAR Solène MÉRIC

A l’entrée du Parc des expositions d’Agen, des acteurs économiques agricoles de toutes tailles étaient présents avec la ferme volonté de promouvoir leur démarche, de valoriser leur produit mais aussi de conseiller les visiteurs intéressés à passer le cap de l’agriculture durable ou bio. Parmi eux, le Collectif 3D qui accompagne les entreprises dans leur démarche vers le responsable et durable. Sophie Garin, chargée de mission pour le collectif explique qu’être présent au SIAD : « c’est gagner en visibilité en tant que collectif d’entreprises, notamment auprès des parties prenantes, qu’elles soient clients, banquiers ou assureurs. Mais bien sûr, nous sommes aussi là pour faire connaître la démarche 3D auprès des visiteurs du Salon et tenter d’élargir notre cercle ! » Et pour pouvoir échanger sur les avantages et inconvénients d’une telle démarche, trois entreprises membres du collectif étaient également présentes : Unicoque, Rougeline, et les vignerons de Buzet.
Sur ce dernier stand, Carine Magot, responsable vignoble, insiste sur l’occasion que représente le SIAD, « de donner, pour une fois, une image positive d’une agriculture qui est si souvent attaquée ou critiquée ». D’ailleurs, sur ce Salon, les Vignerons de Buzet ont avant tout choisi de mettre en avant leur travail sur la biodiversité du vignoble. « Une étude vient d’être menée à ce niveau sur la plus importantes de nos parcelles. Maintenant, nous allons mettre en œuvre des actions soit pour préserver les espèces présentes soit pour les développer. C’est sur ce type d’action que nous sommes principalement venus communiquer ici; ça passe même avant l’aspect commercial de la vente de vin !»

Une quinzaine de producteurs bio prêts à témoigner
Côté bio, le stand inratable de par sa taille et son rôle, c’est celui de l’interprofession de la filière bio régionale(ARBIO). Comme le précise Jérôme Cinel, Directeur de l’ARBIO, « l’Aquitaine était la première région en termes de conversion en 2010, il faut donc maintenir le cap pour 2011″… et c’est bien là l’objectif principal de l’ARBIO sur le Salon agenais : « recruter de nouveaux producteurs et entreprises bio ». Autre objectif : être un facilitateur de lien, tant entre les producteurs et les entreprises agroalimentaires qu’entre ces deux types d’acteurs et les gestionnaires de restauration collective ou les distributeurs. Dans ce but, une quinzaine d’adhérents se sont relayés sur le stand prêts à témoigner de leur expérience auprès des visiteurs. Dans le même esprit d’explications et de dialogue, l’Arbio animait à proximité de son stand un atelier « produire bio c’est possible ».
Mais l’expertise et le partage des expériences étaient également présents chez les acteurs privés du monde agricoles. C’était notamment le cas sur le stand de la coopérative Maïsadour. Grâce à la présence de techniciens du groupe et la possibilité de visionner des témoignages vidéo d’agriculteurs adhérents convertis à l’agriculture biologique, les producteurs en visite, qu’ils soient déjà coopérateurs ou non, ont pu là aussi avoir une première appréciation de la réalité concrète du bio…

Photo: Aqui.fr

Solène Méric 

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