Témoignage: Christian Degembe victime d’un AVC à l’aube de la cinquantaine


Christian Degembe

Témoignage: Christian Degembe victime d'un AVC à l'aube de la cinquantaine

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 04/11/2013 PAR Sybille Rousseau

Rien ne présageait un AVC. Vraiment rien… « Je n’avais jamais fumé, je ne buvais ni alcool, ni café, je n’étais pas en sur-poids c’est d’ailleurs ça qui m’a fortement aidé à me rétablir, raconte Christian Degembe. Mais j’étais commercial et tout le temps sur la route, avec une bonne dose de stress et de fatigue… peut-être que ça a joué… » Nous sommes en 2009. Christian Degembe rentre d’un énième déplacement. Alors qu’il fait un point sur sa journée de travail et que sa femme l’appelle pour dîner, il tombe par terre. « Le trou noir complet ». A seulement 49 ans, Christian est victime d’un AVC. « Au réveil, j’étais engourdi du côté gauche. J’avais un très gros mal au crâne et je n’arrivais pas à parler. » Admis en urgence à l’hôpital d’Agen, le Bon-Encontrais subit une batterie d’examens qui conclut à un AVC dû à une déchirure d’une artère du cou. Mais, à l’hôpital, deux nuits après Christian fait une rechute. « Je me suis retrouvé dos à la télé, c’était incompréhensible. J’étais dans un truc vert et les images défilaient très vite. » Quelques jours après, « le médecin m’a confié que j’avais eu de la chance de faire cet AVC chez moi et non en voiture, car, aujourd’hui, je ne serai sans doute plus là. »

Réapprendre à vivre…Pour se reconstruire et réapprendre à vivre, Christian entreprend une rééducation de 22 mois à Virazeil « un véritable havre de paix ». Là, il réapprend à vivre. « Le personnel était vraiment aux petits soins. J’y ai réappris à marcher, à manger, à rentrer dans un magasin… » Christian est un homme déterminé, malgré ses angoisses, il repasse son permis. « Avant de me lancer vraiment sur une route, j’ai fait pas mal de tours de voiture dans mon quartier. »

… avec la peur d’une rechute…4 ans après, Christian est loin d’être guéri. Il vit avec des séquelles qui l’empêchent de vivre normalement. « Je vis avec ¾ de l’œil droit et ¼ de l’œil gauche. Je prends des médicaments matin, midi et soir. J’ai toujours des soucis de mémoire et suis toujours soucieux d’une possible rechute. » Tous les vendredis d’ailleurs, Christian continue sa rééducation. Il ne travaille plus que 4 jours par semaine. Pour Christian, « un AVC, c’est un gros coup qui vous arrive comme ça et qui chamboule toute votre vie. Aujourd’hui, tout le monde me dit que ça ne se voit plus. Mais, moi, je sais que je ne suis pas guéri et que c’est encore en moi… »

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