Aquitaine 2030: nous serons 3,6 millions…


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Aquitaine 2030: nous serons 3,6 millions...

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Publication PUBLIÉ LE 23/08/2007 PAR Joël AUBERT

Vive les immigrants! Telle est l’exclamation que l’on pourrait pousser à la lecture de l’étude éclairante que Jean-Pierre Duban de l’INSEE Aquitaine vient de consacrer aux perspectives démographiques à l’horizon de 2030. En effet si la population régionale continue de progresser – +16% de 2005 à 2030 – elle le devra, d’abord, et cela ne fera que s’accentuer au fil des ans, aux nouveaux venus, à ceux qui européens ou français choisiront d’y venir vivre, spécialement à l’âge de la retraite. La tendance n’est pas nouvelle; d’ailleurs elle est générale et les régions voisines du sud font mieux encore, le Languedoc-Roussillon en premier lieu (+32%), Midi-Pyrénées (+22%), Provence-Alpes-Côte d’Azur (+18%) Rhône-Alpes (+17%).

Faire des enfants en plus grand nombre

Ces chiffres soulignent à quel point l’avenir de nos régions, leurs évolutions devront prendre en compte d’autres besoins et centres d’intérêt; constat d’autant plus aigu lorsque l’on découvre les hypothèses démographiques, département par département. Seule la Gironde conserverait dans cette période de 25 ans un solde naturel positif c’est à dire un excédent découlant des naissances, tous les autres départements ne devant leur plus grand nombre d’habitants qu’aux migrations, à la différence entre arrivées et départs. Encore faudra-t-il pour atteindre ces perspectives que le taux de fécondité se maintienne au niveau actuel, qu’il corresponde à 170 naissances pour 100 femmes (l’âge statistiquement retenu va de 15 à 49 ans), c’est à dire celui observé depuis l’an 2000. Autant dire que si les Aquitains se décidaient dans le mouvement général du pays à faire plus d’enfants, si l’on atteignait 193 enfants pour 100 femmes, alors la population pourrait atteindre 3,66 millions d’habitants mais, surtout, cela induirait une proportion de jeunes bien plus forte. Ils seraient 82.600 de plus soit 22,4% contre 32,3% aux 60 ans et plus. Un meilleur équilibre donc et des hypothèses de travail plus dynamique pour les décideurs qui savent l’importance qu’il y a à conserver le plus grand nombre de jeunes actifs dans une région.

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