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PUBLIÉ LE 12/06/2013 PAR Sybille RousseauAnalyser l’état hydrique des terres. Prévoir le rendement. Étudier l’état sanitaire des cultures. Améliorer la sélection variétale. Détecter les mauvaises herbes résistantes. Aujourd’hui, c’est possible ! Grâce à tous les nouveaux outils existants, l’agriculteur sait apprivoiser sa terre. Franck Duroueix, de CETIOM, ingénieur régional développement évaluation des herbicides et fongicides, a développé avec son équipe un système d’imagerie qui permet d’étudier dans le menu la terre. Cet outil c’est Farmstar, « la solution satellitaire qui favorise les bonnes pratiques agricoles ! », précise-t-il. En 2008, 10.000 agriculteurs l’utilisaient. Il permet notamment de quantifier avec une grande précision un besoin en azote et de localiser les zones dans une parcelle présentant des accidents de culture.
Planteuse GPS RTKCes nouveaux moyens de production assurent aussi une meilleure irrigation des terres. La coopérative lot-et-garonnaise Unicoque, qui traite 98% de la production française de noisettes, et qui regroupe plus de 200 producteurs, a développé l’irrigation par capteurs. « Ces capteurs mesurent l’humidité du sol, le fonctionnement de l’arbre et du verger. Une fois ces données connues nous pouvons mieux ajuster les apports en eau », explique Gwenaël Salin, conseiller-ingénieur d’Unicoque. Aussi, pour assurer une meilleure plantation des vergers, Unicoque utilise une planteuse munie d’un GPS RTK. Cet outil permet la plantation de 8 hectares par jour de vergers au lieu d’une semaine avec 5 personnes. Opérationnelle depuis 2 ans, aujourd’hui, une cinquantaine de producteurs l’utilisent.
Living LabEt la recherche agricole ne s’arrête pas là. Des living lab, comprenez par laboratoire d’innovation ouvert, voient le jour. « Ces laboratoires ont trois priorités, explique Muriel Gineste, sociologue alimentation et innovation, spécialiste des méthodes living lab et de la conduite de changement. Tout d’abord, ils considèrent l’utilisateur comme un expert à part entière. Ensuite, l’expérimentation se passe en situation réelle d’utilisation. Enfin, les réflexions, tests et échanges se font en coopération. » En clair, aujourd’hui même si des drones, des capteurs ou encore des robots en tout genre existent pour mieux gérer la terre et les cultures, la recherche agricole veut aller encore plus loin en se souciant en premier lieu des besoins de l’agriculteur.
Les autres conférences du SIADMercredi 12 juin
14h15–15h45 : Technologies spatiales et agriculture.
Jeudi 13 juin
9h15 – 10h45 : Prévision et Gestion des risques : Focus sur les risques météorologiques et pathogènes.
14h15 – 15h45 : Quelles évolutions technologiques et techniques pour l’agriculture de demain ?
Pour avoir le programme complet : www.salon-agriculture-durable.org/
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