A Mont-de-Marsan, le PS rêve de reprendre la mairie


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A Mont-de-Marsan, le PS rêve de reprendre la mairie

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 26/01/2014 PAR Julie Devilder

Et de miser sur son bilan, refusant les « batailles politiciennes » :  « transformation de la ville et de la vie dans la ville », explique-t-elle, notant son projet-phare des berges, la réhabilitation des entrées de ville, la mise en place d’un numéro vert pour les « soucis devant sa porte »… Son projet pour 2014, dévoilé en février, sera « dans la continuité » : développement du pôle technopolitain, réhabilitation de logements anciens, attractivité du centre ville face aux centres commerciaux.

Le PS montois ne croit pas au vote sanctionIci comme ailleurs, l’abstention sera scrutée de près sur fond d’impopularité du gouvernement. De là à subir un vote sanction, les socialistes montois ne veulent pas y croire. Présent au côté du candidat Renaud Lahitète pour la présentation de ses colistiers samedi au cinéma Royal, le ministre Alain Vidalies se dit même « plein d’espoir » pour la ville dont il a longtemps été adjoint, parlant d’une élection « où on vote en fonction de problèmes locaux », tout en se projetant en « messager efficace auprès des administrations de l’Etat ».

« Problèmes locaux » donc, avec au premier rang des griefs listés par M. Lahitète, des « domaines négligés pendant ces six dernières années » : éducation, vie associative ou culturelle.

L’avocat montois dont l’affiche « votre nouveau maire » prouve l’ ambition, a appuyé son discours sur sa « priorité absolue » : emploi et développement économique, avec notamment son dispositif « premier job » pour les 16-25 ans ou l’aménagement des Halles, « trop souvent désertes ». Cinq ans après la tempête Klaus, il entend aussi faire de la ville aux trois rivières « la capitale du bois », comme sa rivale Dax est celle du thermalisme.

Cinq communistes ont en tout cas rejoint sa liste « où on retrouve les valeurs de gauche », selon les mots d’Alain Baché, chef de file du PCF landais et colistier numéro 7. Une idée qui n’a pas traversé l’esprit du « collectif Mont2Gauche » qui devrait bientôt boucler la sienne. Car comme l’explique Laurent Péguy, si nationalement « le PS sort indemne des municipales, ce serait une formidable occasion de valider ses politiques délétères », et « il faut stopper ça » pour une « vraie politique de gauche ». Façon aussi d' »éviter que le Front national en profite ».

Jusqu’ici, Julien Antunes (FN) peine, lui, à boucler sa liste, « ce n’est pas simple ». Ici à la présidentielle, Marine Le Pen avait obtenu 13,5%, devant Jean-Luc Mélenchon, 10,6%.

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