Marielle, 52 ans, employée
« Quand j’ai appris que Charlie Hebdo avait été victime d’un attentat et que 12 personnes avaient été tuées les larmes me sont montées aux yeux. D’ailleurs j’en pleure encore! Aujourd’hui, je suis très en colère et très peinée à la fois. Je pense surtout à tous les musulmans de France pour lesquels je ressens beaucoup de peine. Malgré ces événements des plus violents je crois encore plus en l’avenir, même si je reste bouleversée. »
Aude, 10 ans
« Aujourd’hui je suis triste. Triste pour toutes ces personnes tuées. Je trouve cela important que nous nous rassemblions tous, que nous manifestions les uns à côté des autres. A l’école, nous en avons parlé. Nous avons fait une minute de silence jeudi à midi. Aussi, notre enseignante nous a expliqué ce qui c’était passé. Moi, je pense qu’on a le droit de s’exprimer, de dessiner et de dire ce qu’on pense. »
Charles, 32 ans, cadre commercial
« Moi, quand j’ai entendu que Charlie Hebdo avait été victime d’un attentat, je n’y est pas vraiment cru. Je n’ai pas vraiment pris la mesure des choses tout de suite. En fait, c’est le lendemain que j’ai véritablement compris. Depuis, tous les matins, je me réveille la gorge serrée. J’ai envie de pleurer. Il est vrai que je ne lisais pas Charlie Hebdo mais Cabu a bercé mon enfance avec le club Dorothée. Des souvenirs resurgissent ainsi. Alors oui ces événements sont tragiques mais ceux qui agissent de la sorte sont minoritaires. Donc il faut continuer à croire en l’avenir.
Frédéric, 52 ans, transporteur
« A l’annonce de l’attentat à Charlie mercredi, j’ai ressenti beaucoup d’émotions. Je ne pensais pas que ça arriverait un jour sur le sol français. Aujourd’hui, je ressens bien plus que de la colère. Je suis inquiet. Inquiet en l’avenir. Je me demande quelles vont être les conséquences de ces événements. Aussi, je crains fort qu’on nous restreigne notre liberté d’expression ».