3ème salon professionnel de la traction équine à Villeneuve/Lot


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3ème salon professionnel de la traction équine à Villeneuve/Lot

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 30/09/2014 PAR Sybille Rousseau

Aujourd’hui, voir un cheval en ville n’est plus vraiment surprenant ! En effet, les collectivités utilisent de plus en plus l’équidé pour tout un tas de tâches. Tout d’abord, pour le transport de personnes dans un cadre touristique, mais aussi dans un souci écologique, pour collecter les déchets ou pour l’entretien des espaces verts. A Nérac par exemple, depuis plusieurs années maintenant, la municipalité a opté pour l’équidé pour son ramassage de déchets. « D’ailleurs, cela fonctionne bien. Les tournées s’intensifient. Et la population joue le jeu. Elle trie de plus en plus. » Pour Pascal Sachot, le fait de passer avec un cheval déclenche de la sympathie. « Les gens veulent voir le cheval passer devant leur fenêtre. Donc ils trient. Et puis, cela permet de discuter avec l’employer communal. Cela crée du lien social. Dans nos campagnes c’est bien utile ! » Mais attention, il l’assure « le but n’est pas de remplacer 100% des camions benne, nous créons simplement une alternative. » Ces collectivités restent difficiles à convaincre. « Les élus sont intéressés mais sont tout le temps en période électorale ! Donc c’est dans leur programme, mais une fois élus, ils ont d’autres priorités… » Pascal Sachot se dit optimiste « dernièrement, des petites communes rurales voisines de Villeneuve nous ont faire part de leur intérêt… il faut être patient… ! » Le cheval dans le monde agricole… retour vers le passé Les viticulteurs manifestent, eux aussi, de l’intérêt pour l’équidé dans leur travail quotidien. « Les vignerons retravaillent le sol et la vigne avec des chevaux. Ce travail devient économiquement viable et permet une bonne gestion des sols. Aussi, les conditions de travail sont bien meilleures avec un cheval, car ils ne subissent pas de secousses, de vibrations, de bruit oude pollution comme avec un tracteur. » Dans le département, la cave de Buzet, soucieuse de la préservation de l’environnement, s’est d’ors et déjà positionnée pour travailler sa terre avec un cheval. « Mais il faudra attendre encore un petit peu car les vignerons ont actuellement d’autres priorités, il suffit juste d’être patient ! » Du côté des maraîchers, les agriculteurs se servent davantage de l’âne que du cheval, les chevaux étant mieux adaptés aux grandes cultures. Les ânes plus maniables, plus légers, et dotés de petits sabots peuvent se faufiler partout. Un salon pour faire se rencontrer les acteurs de la traction Ce salon accueillera donc tous ces acteurs qui contribuent à la mise en œuvre et au développement de la traction équine et qui ne se connaissent pas forcément. Il mettra également en lumière les innovations et les nouvelles formations dispensées auprès des professeurs dans les écoles. Des démonstrations techniques commentées, des interventions de professionnels ainsi que des ateliers d’initiation à la traction équine alimenteront ces deux journées de salon.
3ème salon professionnel de la traction équine, le vendredi 10 après-midi et le samedi 11 toute la journée, au Haras national de Villeneuve/lot. Ouvert aussi au grand public.

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