Vins : Cadillac protège son terroir et vise l’UNESCO


La maison des vins de Cadillac a l’intention d’étudier, répertorier et protéger ses nombreux terroirs qui font la diversité du vignoble.

CIVB Mathieu Anglada

Le vignoble de Cadillac Côtes de Bordeaux vu depuis Haux.

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 10/05/2021 PAR Yoan DENECHAU

Profiter de tout le potentiel du vignoble. Voici l’objectif de la Maison des Vins de Cadillac, qui cherche à protéger ses terroirs. Si seulement 7 500 hectares sont plantés sur les 13 000 potentiels des différentes appellations, les vignerons de Cadillac veulent mettre en valeur et mieux utiliser leurs terroirs. Ce travail d’étude et de conseil est mené en lien avec l’école d’ingénieurs agronome Bordeaux Sciences Agro et va découler sur une candidature auprès de l’UNESCO pour protéger les vignobles de Cadillac.

« Nous voulons étudier et mettre en valeur les spécificités des terroirs de Cadillac ». Philippe Chéry, maître de conférences à Bordeaux Sciences Agro, plante le décor d’emblée. En viticulture, le terroir est un assemblage de plusieurs choses : l’environnement naturel (le climat, la composition des sols…), les facteurs biologiques (espèces animales et végétales, cépages…) et bien entendu la manière dont l’Homme travaille ces terres.

Mieux comprendre les sols

À la demande de la Maison des Vins de Cadillac, Bordeaux Sciences Agro (BSA) va donc étudier et cartographier les sols sur 27 000 hectares, couvrant la totalité du vignoble, de Bassens à Saint-Maixant. «  Notre objectif est d’évaluer les potentialités et les spécificités de chacun des terroirs qui existent sur le territoire. Adapter la culture au terroir est la bonne solution pour un produit de qualité et respectueux de l’environnement », souligne Philippe Chéry. Le lancement des recherches est prévu pour septembre-octobre 2021.

Ce travail d’étude sera suivi par une enquête auprès des viticulteurs, qui viendront faire des remarques et/ou modifier les cartes établies par BSA et la Maison des Vins. La phase finale consistera en une mise à disposition de ces cartes avec une série de préconisations pour mener une viticulture plus respectueuse des terroirs. « Au-delà de mieux connaître et de valoriser le territoire, cela permettra d’avoir une production de meilleure qualité et adaptée à chacun des terroirs », reprend Philippe Chéry. Pour Paul Gonfrier, viticulteur à Lestiac-sur-Garonne, cette démarche menée par la Maison des Vins et BSA va également permettre de faire « revenir des vignerons qui ont quitté l’appellation ».

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