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PUBLIÉ LE 06/04/2018 PAR Sybille Rousseau« Notre agroalimentaire a pris du retard ! Et à l’heure où les investissements dans ce secteur d’activité accusent un recul de 20 %, la création de cette légumerie Vegecroc est exceptionnelle et j’espère que cet investissement en inspirera d’autres ». Alain Rousset, le président de la Région Nouvelle-Aquitaine, n’est pas peu fier de constater l’avancée des travaux de cette unité de transformation de légumes. Une légumerie pour transformer et produire L’enjeu de la création de cette nouvelle activité est de « réaliser une première transformation de légumes frais et de qualité, produits en région, en vue d’approvisionner les usines du groupe. 30 % de l’activité du site sera également consacrée à la production d’une gamme de produits propres à Vegecroc qui sera commercialisée directement par l’entreprise nouvellement créée tels que des plats cuisinés, des produits tartinables, des röstis ou bien encore des falafels, avec un positionnement qualitatif marqué et des innovations », souligne Yann Maus, directeur général de Vegecroc. Par ailleurs, l’implantation de cette légumerie sur le site d’Estillac substituera les approvisionnements réalisés à ce jour en dehors de l’Union européenne, au profit de légumes et matières premières régionales.
Vegecroc : favoriser les circuits courts « Mettre en avant les capacités du grand Sud-Ouest à ouvrir une matière première de qualité, locale, issue de cultures respectueuses de l’environnement et le plus souvent BIO et fournir des légumes préparés à l’ensemble des unités industrielles du groupe GOZOKI : matière première sécurisée localement par des agriculteurs engagés par des contrats d’approvisionnement en circuits courts. » Tels sont les priorités de cette légumerie, tient à préciser le directeur général. Deux tranches de travaux pour 30 millions d’€ La première tranche de cet investissement immobilier et matériel représente un montant total de 21 millions d’€. Sous deux ans, 120 emplois devraient être créés. Le projet global se monte à plus de 30 millions d’€, les deux tranches se superposant en partie. Pour que cette légumerie voit le jour, les collectivités ont mis la main à la poche. Ainsi, 1,085 millions € ont été mobilisés par le Conseil Régional auxquels se sont ajoutés 477 000€ de fonds européens. Le département de Lot-et-Garonne a également débloqué une enveloppe de 300 000€. Enfin, l’agglomération d’Agen a réalisé la voie d’accès à Agropole III ainsi que les infrastructures nécessaires à l’extension de la technopole agroalimentaire pour un peu plus de 1 million d’€. « Notre Région est, aujourd’hui, la première région agricole. Demain, et ce projet nous en donne l’ambition, elle doit devenir la première région agroalimentaire », conclut Alain Rousset.
