Un nouveau CFA « bas carbone » et durable à La Rochelle


Anne-Lise Durif

Un nouveau CFA "bas carbone" et durable à La Rochelle

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 27/03/2019 PAR Anne-Lise Durif

Son efficacité énergétique tient en premier lieu à la réduction de ses besoins en énergie. Le bâtiment a été conçu de sorte à s’autoréguler naturellement, en favorisant l’entrée naturelle de la lumière par exemple. Orienté plein sud, le centre est largement couvert de baies vitrées (avec des protections solaires types claustras) et des conduits de lumière naturelle du toit vers l’intérieur. La toiture en dents de scie, formée d’une succession de toits à deux versants de pente différente, est vitrée sur son côté le plus court, sur le principe des anciens ateliers industriels, pour faire rentrer la lumière.

Il produit également plus d’énergie qu’il n’en consomme grâce à ses 1630 m2 de panneaux photovoltaïques, son toit végétalisé, ses matériaux « bio-sourcés » et ses dix centrales de traitement de l’air « à double flux » assurant le renouvellement de l’air. Une chaufferie à granulés de bois (locaux) vient compléter l’apport de chaleur en saison froide. La chaleur émanant de l’activité du site (hotte de cuisines, groupe-froid, etc.) est récupérée et réintégrée.

L’interieur du bâtiment.

Le choix des matériaux a également été pensé pour conserver, protéger et durer dans le temps… Du béton pour la structure générale, aménagé en poteaux-poutres à chaque niveau de l’établissement, ainsi que pour les refends et planchers, permet d’obtenir une inertie thermique importante. C’est-à-dire qu’il offre une bonne résistance au changement de température lorsqu’intervient une perturbation extérieure. Concrètement, le matériau de la structure garde une température stable en recevant autant de chaleur de son environnement qu’il en restitue. Un bardage en aluminium anodisé permet de protéger le bois en façade de l’humidité et de la salinité de ce territoire littoral.

Ces locaux de 16 142 m2 permettent depuis la rentrée de former des apprentis à 35 métiers, de l’hôtellerie restauration au bâtiment, en passant par les métiers de services comme l’esthétique, la coiffure et les commerces multi-spécialités. Grâce à ces nouveaux locaux, deux nouvelles formations ont été ouvertes en 2019 : le CAP chocolatier et le CAP Primeur.

Pour la Région, ce nouveau bâtiment est conforme à ses engagements en matière de performances énergétiques et environnementale. Pour l’agglomération de la Rochelle, ce projet porté avec la Chambre des métiers et de l’artisanat s’inscrit pleinement dans son projet de territoire urbain zéro carbone (voir aussi le projet bas carbone Atlantech).

 

La ministre du Travail Muriel Pénicaud est venue inaugurer le CFA le 26 mars, en compagnie du président de Région Alain Rousset et le président de l’agglomération de La Rochelle Jean-François Fountaine.  

En chiffres

  • 37 000 000 € de coût total :
    • 10 600 000 € financé par la Région
    • 10 600 000 € financé par l’Etat
    • 5 300 000€ du programme investissement d’avenir
    • 3 800 000 € du Département
    • 1€ symbolique, le coût de la session du terrain du CFA par la CdA de La Rochelle à la Région
  • 13 400 000€ pour le centre d’hébergement Utopia, dont 
    • 700 000 de la Région
    • 800 000 du Département
    • 760 000 de la CDA de La Rochelle
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