Un contrat de rivière Lot aval pour une meilleure gestion de l’eau


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Un contrat de rivière Lot aval pour une meilleure gestion de l'eau

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/01/2012 PAR Sybille Rousseau

La région, le département, l’Etat, le SMAVLOT – Syndicat Mixte pour l’Aménagement de la Vallée du Lot – et l’agence de l’eau. Institutionnels et financiers étaient réunis, le 19 janvier, à Sainte-Livrade, pour signer le contrat de rivière Lot aval. Un contrat qui est l’aboutissement d’une longue réflexion née en 2005. A cette époque, le Pays du Lot décidait de réaliser un état des lieux complet de sa rivière pour mieux l’appréhender et la connaître. « Nous souhaitions avoir une vision globale de l’aménagement de ce cours d’eau afin d’intervenir sur sa gestion », précise Patrick Cassany, le président du SMAVLOT. Cette étude révéla les actions prioritaires à mener pour atteindre les objectifs de bon état imposés par la directive cadre européenne et le SDAGE, le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux, Adour Garonne. Aussi, elle mit en évidence la nécessité d’une gestion coordonnée à l’échelle du bassin versant. Pour répondre à ces exigences, le 24 décembre 2010, un comité de rivière fut officiellement constitué par arrêté préfectoral. C’est donc une mobilisation et une réflexion communes des acteurs de l’eau du territoire qui fut à l’origine de ce contrat de rivière Lot aval.

Prévention des inondations, gestion quantitative, lutte contre les pollutions…

Ce contrat de rivière comprend six volets d’actions : la lutte contre les pollutions et la restauration de la qualité des eaux, le retour à un bon état écologique des cours d’eau, la prévention des inondations, une gestion quantitative, une valorisation touristique et paysagère de la vallée du Lot, une animation, une coordination et un suivi du contrat de rivière. Pour Patrick Cassany « la qualité de l’eau est le dossier le plus important ». Afin de mener à bien toutes ces missions, il est prévu la mise en place d’actions de terrain, comme des études, des travaux ou des opérations de communication, financées à hauteur de 27,4 millions d’euros sur cinq ans. Mais, pour qu’elles voient le jour, la maîtrise d’ouvrage doit être confiée au syndicat mixte. Une démarche du préfet qui mettra certainement une bonne année à être effective …

Crédit photo : XC/CG47

Sybille Rousseau

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