Trois questions à … Marc Large, directeur artistique de Satiradax


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Trois questions à ... Marc Large, directeur artistique de Satiradax

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Publication PUBLIÉ LE 19/06/2012 PAR Stéphane Baillet

@qui! – Deuxième édition de Satiradax et déjà un gros succès : comment expliquez-vous cela ?
Marc Large – Je pense que ce festival a remporté un gros succès dès sa première édition grâce à son originalité. Il est unique, dans le sens où jusque là aucun festival ne décloisonnait tous les modes d’expression d’une seule et même discipline. Quand j’ai commencé à imaginé quelque chose qui tournerait autour de la satire, il m’a paru évident qu’il fallait aller plus loin que mon propre métier : dessinateur de presse. Alors j’ai pensé au cinéma, à des concerts, des spectacles et one man shows, expos, dédicaces, conférences, théâtre de rue, etc… La satire s’exprime dans tous les arts. Certains journaux pour lesquels je travaille, et en particulier grâce à Siné (Siné Hebdo puis Siné Mensuel), rassemblent différents artistes : des écrivains, dessinateurs, humoristes, réalisateurs, acteurs… C’est certainement ce qui m’a donné envie de les rassembler dans une même fête. La première édition de Satiradax a ainsi rassemblé près de 10 000 festivaliers sur 4 jours qui ont pu festoyer avec des humoristes comme Christophe Alévêque, Didier Porte ou l’équipe de Groland, des chanteurs et groupes tels que Didier Super, GiedRé, les Wampas, des auteurs, dont l’entarteur Noël Godin, mais aussi des acteurs et réalisateurs pour la projection d’une dizaine de films, et de nombreux dessinateurs de presse. Même pour les invités, cette ambiance est unique.

@! – Quels sont les temps fort de cette deuxième édition ?
M. L. – Difficile à dire… J’ai voulu qu’il n’y ait aucun temps mort et que la programmation ne vive pas de baisse de régime pendant 4 jours. Il y en a un peu pour tous les goûts. Mais ce qui me semble le plus attendu est la rencontre privilégiée avec les têtes d’affiches : Daniel Prévost, Edouard Baer, Fabrice Eboué, Zebda, David Salles (Bref), Anémone, FX Demaison, Sophia Aram, Rémi Gaillard, Groland… Pas mal de nostalgiques de l’époque punk, des Béruriers noirs, attendent les concerts du jeudi et vendredi, avec : les Producteurs de Porc (groupe officiel de Groland), Brassen’s not dead, Parabellum, les Ramoneurs de Menhirs. On fêtera aussi le retour de Zebda aux côtés de leurs petits frères HK et les Saltimbanks. Tandis que nous vivrons avec regret le dernier concert de Marcel et son Orchestre. Autre moment fort, très attendu par 3000 participants : « La Nuit du n’Importe Quoi » de Rémi Gaillard… dans les Arènes de Dax ! 4500 bombes de mousse, deux propulseurs de mousse, deux machines à fumée, un écran géant, des milliers de ballons dont certains contiendront de vrais gens, une fanfare, des DJ, un groupe, des lasers, etc… Ce sera un moment totalement hors du temps, délirant ! Et le dimanche, plus familial, sera consacré aux 20 ans de Groland avec de nombreuses surprises.

@! – Comment voyez-vous l’avenir du festival et qui voudriez-vous y voir à l’affiche ?
M. L. – J’espère que ce festival gardera son esprit, sa dimension et sa simplicité. L’une de nos principales préoccupations est qu’il reste très abordable financièrement. Autant dans la programmation (les 3/4 du festival sont gratuits, les concerts sont autour de 10 euros pour deux groupes…) que pour le prix des boissons, de la restauration. Ce festival ne doit pas devenir élitiste. Les invités et l’organisation ne se prennent pas au sérieux et ça doit rester comme ça. Je pense à beaucoup d’autres artistes que j’aimerais inviter pour les prochaines éditions : le tout étant qu’ils soient totalement satiriques, déconneurs, engagés ou dérangeants. Il nous manquera toujours Coluche, Desproges ou Brassens, mais de nouvelles têtes portent les mêmes idées.

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