« Toros y Salsa » : alchimie d’émotions latines


ville de Dax

"Toros y Salsa" : alchimie d'émotions latines

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 29/08/2012 PAR Olivier Darrioumerle

 « Je refrène mes coups de cœurs car je suis limité à trois jours de festival ! » , confie le directeur artistique avant d’annoncer le programme très branché salsa moderne de genres et d’orchestrations différentes. « J’ai flashé sur deux groupes : Mango Blue et Marco Toro ». Le premier vient de Boston. C’est le bassiste panaméen Alex Alvear qui s’est mélangé à un melting pot de musiciens latino-américains pour créer une salsa d’un genre nouveau. «La vitrine de la future salsa », s’enflamme François Charpentier. Salsa moderne donc, la ligne est définie. Ce groupe remplace les traditionnelles timbales et le off beat par une batterie qui frappe sur le temps. Plus jazz, plus funk, plus groove.

Pas de Ruben Blades ou de Marc Anthony. Difficile de faire venir des grandes stars avec un budget correct de 50000 euros. Mais ce n’est pas la seule raison. « C’est trop super, trop parfait, trop gala. Tout ce que l’on ne veut pas à Dax », résume le directeur artistique. François Charpentier met un point d’honneur à découvrir de nouveaux talents qui viennent à Dax pour s’éclater. « On veut de l’impro ». Le mot est lâché.

L’impro plutôt que le gala

La « Decargas », la jam session, le bœuf. « Le public dacquois affectionne ces moments de communions. Certaines joutes mémorables ont tissé ce lien si particulier avec le public », raconte François Charpentier, mimant la stupeur d’un fameux musicien cubain lorsque, après un bridge, un de ses acolyte s’était lancé dans une impro. Le groupe avait suivi le délire dans une mémorable sortie sans filet.

Il faut que les musiciens se sentent bien pour se permettre d’improviser. Ils passent trois jours tous ensemble et ils sont toujours bien accueillis à Dax, nous assure-t-on. « Certains musiciens se sont rencontrés lors du festival. Ils nous disent ensuite que le festival n’est pas étranger à certaines collaborations artistiques », raconte François Charpentier. Finalement tout est fait pour que les musiciens soient dans une humeur alchimique.

Session de rattrapage pour l’impressa dacquoise

Après des férias tièdes, les aficionados dacquois attendent mieux. Rattrapage en septembre. La journée de samedi promet deux belles courses. Le jeune sévillan Lama de Gongora sera l’attraction de la novillada sans picador du samedi matin. Pour cause, il a triomphé en su tierra dans les arènes de Séville. Sorti par la Porte du prince de la Maestranza de Séville… du jamais vu pour un novillero depuis 26 ans !

Aussi, la corrida de l’après-midi est attendue par les aficionados toristas. Le Cid, sur le retour, en chef de lidia, accompagnera les deux toreros de l’été, le duo réuni : David Mora, un des triomphateurs de Madrid et Ivan Fandino, exceptionnel à Bilbao. Ils affronteront les toros particulièrement braves de Fuente Ymbro qui ont ravi notamment le public de Mont-de-Marsan. On se souvient de « Jasmin », gracié ! Dax offrira à son public un lot de la même lignée. 

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