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PUBLIÉ LE 24/01/2011 PAR Solène MÉRICC’est dans le village landais de Lencouacq, qui connaît actuellement des travaux d’enfouissement, que Gilles Capy et Christian Janvier, son délégué départemental dans les Landes, ont choisi de présenter le bilan de la reconstruction des lignes moyenne tension, deux ans après jour pour jour, le passage de la tempête. « Klaus, c’était des vents supérieurs à 180 km/h, qui ont entraîné soit des ruptures mécaniques, soit des ruptures de lignes liées à des chutes d’arbres ou de branches. » Au total, « 1 700 000 clients privés d’électricité, dont 1 300 000 dans le sud-ouest, et 500 km de lignes ruinées, inexploitables » se rappelle Gilles Capy. Pour répondre aux 25000 chantiers recensés après la tempête, on se rappelle de ces nombreux agents et prestataires hors région venus en renfort auprès des équipes régionales pour tenter de mener, dans un premier temps « la bataille de l’électricité », selon les termes du Directeur régional. Une « bataille » qui en cinq jours aura permis de réalimenter 95 % des clients, avec des solutions, avoue le directeur, « pas toujours pérennes ». Un deuxième temps a donc été consacré par ERDF à la sécurisation des réseaux avant de se lancer dans la troisième phase : la reconstruction, encore d’actualité aujourd’hui, et ce jusqu’à fin 2012.
« Sécuriser des réseaux jugés fragiles »
Une reconstruction non seulement des 500 kilomètres de lignes altérées, mais aussi au-delà. « Nous avons choisi d’élargir ces 500 km, pour mieux sécuriser des réseaux jugés fragiles, ou présentant un risque climatique avéré », explique le Directeur régional. Au total, le plan de reconstruction compte 2000 km sur les cinq départements touchés (Landes, Pyrénées-Atlantiques, Gers, Gironde, Lot-et-Garonne), dont 1126 concernent directement les Landes. Pour mener à bien ce grand projet Christian Janvier explique que « 65 agents ont été dédiés à ces chantiers, dont 25 issus de recrutements. » A l’heure actuelle dans les Landes, 792 kilomètres de ligne sont, d’ores et déjà, enfouis et environ 700 kilomètres sont mis en service. A la fin 2012, le taux d’enfouissement des lignes moyennes tension dans le département des Landes sera de 60%, « ce qui est largement supérieur à la moyenne » commente Gilles Capy. Quant à savoir pourquoi, comme certains le proposent, l’ensemble du réseau n’est pas enfoui, le directeur répond qu’ « à 100 000 € le kilomètre enfoui, enfouir les 220 000 kilomètres de réseau que compte le sud ouest (Aquitaine et Midi-Pyrénées cumulées, ndlr) c’est hors de portée de l’entreprise. »
Solène Méric
Photo: aqui.fr
