Tech Pau Béarn: la recherche se rapproche des startups


A l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA), le mot de partenariat résonne (et raisonne) très fort. Le récent rapprochement avec la French Tech Pau Béarn est un exemple de plus avec pour cap, l’entrepreneuriat innovant.

Vincent Escudé Président de French Tech Pau Béarn et Laurent Bordes président de l'UPPASolène MÉRIC | Aqui

Vincent Escudé, Président de French Tech Pau Béarn et Laurent Bordes président de l'UPPA veulent "dynamisation de leur écosystème commun" au carrefour de l'innovation, de la recherche et de la formation

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 15/01/2024 PAR Solène MÉRIC

Au-delà des impératifs de recherche et de formation, l’UPPA veut désormais aussi accélérer l’innovation, et son corollaire économique la création de startups. « Il y a beaucoup à faire en la matière » reconnaît Laurent Bordes son président qui souligne l’opportunité « de transformer les efforts de recherche en création de valeur par le transfert des technologies ». Une opportunité tant pour le rayonnement de l’université que pour les terres où elle est implantée, du Béarn au Pays basque en passant par les Landes notamment. Sans oublier les aspirants entrepreneurs, dont un certain nombre se cachent dans les rangs des ses étudiants et personnels.

5,5 M€ pour 4 ans 

Malgré la modestie de ses représentants, l’UPPA a déjà quelques atouts en la matière : près d’une centaine d’étudiants bénéficient du statut national d’étudiant entrepreneur. Elle compte aussi différentes structures de valorisation de la recherche, une unité de mise à disposition des matériels de l’université à destination des acteurs économiques ou encore un certain nombre d’actions et d’animations autour de la valorisation de l’entrepreneuriat. Sans oublier cette grande proximité avec des acteurs de poids du territoire qu’il s’agissent des technopôles locales ou d’entreprises à l’image de Total Energy, Terrega ou Suez Environnement.

La cerise sur la gâteau des ambitions de l’UPPA en la matière, c’est sa labellisation en tant que « Pôle Universitaire d’Innovation » (PUI) dans le cadre du plan France 2030, en juillet dernier. Ils sont d’ailleurs une cinquantaine d’acteurs publics et privés partenaires de ce PUI. L’Université, avec un soutien de l’État de 5,5 millions d’euros pour 4 ans, vise ainsi à renforcer plus encore « son impact économique et répondre à l’ambition nationale de création de 500 start-ups d’innovations de rupture ». Les fameuses deep tech, dont l’accessibilité n’est pas des plus évidentes, même pour les « serial entrepreneurs » à l’affût des dernières innovations.

Rendre plus accessibles les technologies deep tech aux créateurs de startup

Concrètement, un Start-up studio baptisé « Etincelle », qui va voir le jour dans les locaux de la technopole Hélioparc « viendra apporter de la lisibilité au PUI », souligne Christophe Derail, vice-président de l’UPPA en charge de l’innovation et du partenariat. Il s’agira de favoriser la rencontre des écosystèmes (porteurs de projet, chercheurs, entrepreneurs, …) en accompagnant les porteurs de projets de startup, qu’ils soient étudiants ou seniors, mais aussi en rendant « plus visibles nos technologies qui ne sont pas faciles d’accès dans nos laboratoires », concède t-il. Le but : « ne pas être seul dans un projet de création d’entreprise et faire que les transferts de technologies vers le monde de l’entreprise soient les plus rapides possible ».

Intensifier les liens entre UPPA et l’écosystème French tech

Difficile à croire alors, que la convention signée mardi entre Laurent Bordes et Vincent Escudé, président de la French Tech Pau Béarn, soit le fruit d’une heureuse coïncidence. Un partenariat qui promet, selon ce dernier : « des rencontres riches d’opportunités entre le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche et celui de l’écosystème start-up ».

Et pour cause, l’ambition derrière cette signature est bien dans la droite ligne PUI d’accroître la dynamisation de leur écosystème commun en coordonnant leurs actions autour de quatre axes principaux : l’intensification des liens entre les jeunes entreprises innovantes du territoire et les services de l’UPPA, la promotion de l’entrepreneuriat des étudiants et chercheurs de l’UPPA, l’insertion professionnelle des étudiants et le partage des meilleures pratiques d’accompagnement des porteurs de projet.

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