Solide, le groupe Euralis continue à investir


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Solide, le groupe Euralis continue à investir

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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 11/02/2014 PAR Jean-Jacques Nicomette

« Nous osons l’excellence » commente Christian Pèes, son président. Avant d’évoquer aux côtés de Pierre Couderc, directeur général, la croissance enregistrée l’an passé par les différents pôles d’activité. 

En progrès sur plusieurs frontsLe pôle  agricole tout d’abord, « où la recherche de nouveaux débouchés pour les céréales a été renforcée, avec 1,35 million de tonnes commercialisées, dont 60% à l’export. » Dans le même temps, un accent  a été mis sur le développement de l’agriculture biologique (6 000 tonnes collectées), tandis que des contrats de progrès étaient renforcés avec les agriculteurs, afin de les aider à développer leur exploitation et accroître leur revenu. Ajoutez à cela un coup d’accélérateur donné à la mise en place de circuits courts dans les magasins Point vert. Présentés sous l’appellation « Table des producteurs », ces derniers proposent 500 références : volailles, charcuterie, fromages, fruits et légumes.

Le pôle semences a pour sa part renforcé son budget recherche et développement. Ce qui lui a permis d’enregistrer une progression de son chiffre d’affaires  (+ 20 % pour le maïs, + 30 % pour le tournesol).

En ce qui concerne l’alimentaire, le groupe coopératif a continué à  recentrer ses activités sur ses principaux marchés stratégiques. Cela a concerné  le foie gras à travers les marques Rougié (+ 2 % des ventes en France sur un marché en recul, et + 8 % à l’international) et Montfort. Mais aussi la charcuterie et les produits traiteurs avec la société bretonne Jean Stalaven dont Euralis est le principal actionnaire.

Pour aider les adhérents à diversifier leur production, une filiale commune destinée à la nutrition animale a par ailleurs été lancée avec Sanders, « qui a un vrai savoir-faire dans ce domaine ». « Cela nous permettra d’avoir une palette complète sur la production d’aliments. » 

Les investissements augmentés de 40 %Les conditions météo calamiteuses qu’a connues la région vont  certes peser sur les résultats du prochain exercice (le manque de volume en maïs est estimé à 30%). Le groupe, qui poursuit son désendettement, continue toutefois sur sa lancée.

Plusieurs directions sont suivies.  Les contrats de progrès  passés avec ses adhérents sont développés. Euralis s’est aussi doté d’une organisation qui lui permet d’être plus encore à l’écoute du terrain, expliquent ses responsables. Outre l’accord conclu avec Sanders, le groupe s’est rapproché de la Coopérative des éleveurs des Pyrénées Atlantiques (CELPA). « Car il y a un vrai enjeu à saisir pour la filière bovine, avec un intérêt de plus en plus marqué du consommateur pour les viandes de qualité. » La volonté de « construire des marques fortes et durables », tant en foie gras qu’en produits traiteurs, est de même affirmée.

Quant au pôle semences, il voit le lancement d’une nouvelle gamme de maïs grain demi-précoce, les « dentés tropicaux », obtenue après dix années de recherches. « Elle permet le rendement du meilleur, et la résistance du meilleur. Il existe un potentiel de quatre millions d’hectares sur ce produit au niveau européen. »

Le groupe, qui poursuit son désendettement,  a enfin décidé d’augmenter ses investissements de 40% cette année. Cela lui permettra de renforcer les outils de production traiteur dans les Côtes d’Armor, de développer la capacité industrielle du pôle semence dans le Sud-Ouest et en Ukraine, mais aussi de lancer une filière complète de foie gras en Chine. Cette dernière traitera 300 000 canards dans un site pouvant être étendu à terme pour traiter un million de volatiles. « Mais que les choses soient claires. On ne fait pas cela en Chine pour amener du foie gras en Europe » précise Christian Pèes.

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