Cet événement est ouvert à tous, et plus spécifiquement aux parents et à l’entourage de jeunes présentant des symptômes d’une maladie associée à des TCA. Il sera animé par le Dr Anne Liska pédiatre et cheffe de service de pédiatrie au Centre Hospitalier de Rochefort, en présence de Nicolas Dattilesi réalisateur et de Sophie Pineau, psychologue.
Des films puissants de sincérité
Ce moment sera l’occasion de projeter plusieurs films réalisés lors d’ateliers thérapeutiques vidéos, avec Nicolas Dattilesi. Grâce à la subvention obtenue dans le cadre de l’appel à projets « Culture et Santé », les patients hospitalisés pour TCA peuvent bénéficier de ces séances, depuis septembre 2022. Réflexion d’un scénario autour de l’anorexie, tournage des séquences, discussions diverses sur la maladie, les ateliers sont variés. Une jeune patiente assimile ces ateliers vidéos à un groupe de paroles : « ça nous aide d’en parler, ça fait du bien de se lâcher en en parlant librement ». Les résultats sont épatants, les films produits sont puissants de sincérité et permettent de mieux comprendre l’anorexie, maladie expliquée par les patientes elles-mêmes.
Ces dernières années, le Dr Liska a pris en charge de plus en plus d’adolescents souffrant de troubles des conduites alimentaires. Elle constate un besoin en nette augmentation sur ce type de prise en charge chez les 13-18 ans. Le rôle des accompagnants est primordial dans le processus de soin, c’est pourquoi il est essentiel qu’ils comprennent les mécanismes de cette maladie.
Le rôle primordial des accompagnants
Les TCA sont des affections médicales et psychiatriques graves qui touchent 900 000 personnes en France comprenant enfants, adolescents et adultes. La moitié de ces personnes n’accèdent pas à des soins spécialisés, faute d’un repérage efficace et d’une offre de soin suffisante. L’accès aux soins et la prise en charge sont trop souvent tardifs, alors même que le devenir dépend d’une intervention thérapeutique précoce et adaptée. En parler, c’est faire connaître les TCA, déstigmatiser les personnes qui en souffrent et dire que des aides et des traitements existent.