Maïsadour sensibilise ses adhérents aux agro-expérimentations sur la fertilité des sols


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Maïsadour sensibilise ses adhérents aux agro-expérimentations sur la fertilité des sols

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 13/09/2013 PAR Solène MÉRIC

C’est par un casse-croûte paysan que les agriculteurs présents ce vendredi matin sur les terres de Gilles Lapeyre ont été accueillis. Un moment convivial avant d’entamer la matinée de travail. Divisés en plusieurs groupes, les agriculteurs ont pu, tour à tour, suivre deux ateliers d’agronomie autour du travail du sol et des systèmes de cultures. En effet, sur cette exploitation «test», trois systèmes de cultures sont étudiés: la référence locale «historique» de la monoculture de maïs grain tardif, un système de monoculture de maïs grain précoce et couvert végétal et enfin un système de rotation de culture avec 50% de maïs grain en alternance avec du blé et du tournesol.
Ces différents systèmes de culture et leurs impacts sur la fertilité des sols, sont mesurés et comparés par des indicateurs agronomiques. Parmi eux, le nombre de vers au m2, l’analyse physique du sol, ou encore sa composition chimique. Le but des ces différentes expérimentations étant de «connaître, sur un temps pluriannuel, le système de culture permettant la plus grande valorisation de la fertilité naturelle du sol», précise Michel Montet, le Directeur Développement durable pour le groupe coopératif, également présent sur le site. En outre, afin de prendre en compte la durabilité de chaque profil cultural, les dimensions économique, environnementale et sociale de chaque système de culture sont également évaluées au fil des années.

« Etroite collaboration avec les agriculteurs »Un suivi des expérimentations réalisé par «une équipe dédiée au sein de Maïsadour qui travaille avec un certain nombre de partenaires dont Arvalis et en étroite collaboration avec les agriculteurs volontaires à ces expérimentations», précise Michel Montet. «L’intégration de l’agriculteur dans la démarche est très importante pour nous; ses observations à partir de son vécu de professionnel comptent beaucoup pour évaluer les évolutions et les impacts des pratiques mises en œuvre. Et il est un bon relai pour témoigner et expliquer ces pratiques auprès d’autres agriculteurs.»
Ces rencontres agronomiques telles qu’organisées à Souprosse se dérouleront également sur les 4 autres parcelles d’expérimentation du territoire tout au long de la semaine. Au total, entre 500 et 600 agriculteurs sont attendus.

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