Poulet des Landes et maïs : on déguste le territoire à Vieux Boucau


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Poulet des Landes et maïs : on déguste le territoire à Vieux Boucau

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 27/08/2013 PAR Opaline Lysiak

« En été, les touristes sont détendus, ils ont le temps de déguster tranquillement, et parfois d’échanger avec les producteurs » explique Pascal Tauzin, éleveur de poulets des Landes à Eyres-Moncube. Le mois dernier, c’était l’élevage bovin qui était à l’honneur avec le « Bœuf à la plage ». Ce qui fait la spécificité de ces initiatives, c’est justement que ce sont les éleveurs eux-mêmes qui viennent présenter leurs productions. « Pas des commerciaux qui ne connaissent pas le métier, comme dans les supermarchés » précise un éleveur. « Et nous ne sommes pas là pour vendre. Tout ce qu’on distribue est gratuit. On souhaite sensibiliser ».

Tempérer les idées reçuesCeux qui s’affairent autour du poulailler, de la plancha et de la machine à pop-corn sont éleveurs, membres de la FDSEA (Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) ou des Jeunes Agriculteurs, maïsiculteurs, mais pas seulement. Matthieu Caldunbide et Thomas Joly, de l’Association Générale des Producteurs de Maïs, ont également été mobilisés. Derrière la machine à pop-corn, ils font découvrir les nombreuses utilisations du maïs. « En France, les producteurs cultivent environ 3 millions d’hectares de maïs. 7000 hectares environ sont destinés à la production de maïs à pop-corn. Le maïs doux, que l’on mange en épis ou en boîte, occupe 25000 hectares. Le reste est principalement destiné à l’alimentation animale, mais aussi à l’amidonnerie, l’éthanolerie et la semoulerie » explique Thomas Joly, en tendant une barquette de pop corn sucré à une passante.Tempérer les idées reçues

Poulet des Landes et maïs : on déguste le territoire à Vieux Boucau

C’est aussi l’occasion pour tempérer certaines idées reçues diabolisant la culture du maïs. « Les gens assimilent souvent la culture du maïs à celle des OGM, et nous reprochent d’irriguer en plein jour et en plein été. Ils ne s’imaginent pas que dans notre région, l’eau est disponible et qu’irriguer la nuit ne nous permettrait pas d’économiser beaucoup d’eau » développe Pascal Tauzin. D’autant plus que la viabilité de son élevage avicole dépend de la production de ses parcelles de maïs, élément de base de la ration alimentaire des volailles. D’ailleurs, les évènements climatiques récents n’ont pas facilité la tâche des producteurs de maïs, qui après avoir attendu parfois jusqu’à juillet pour semer, font à présent le bilan d’épisodes de grêle qui pénalisent les rendements des cultures.

En regardant les volailles courir sur les bandes de gazon (la production de gazon en rouleaux est aussi une production des Landes), et les enfants se bousculer pour attraper un poussin, on espère que peu à peu, le public consommateur fasse le lien entre cultures et élevages de leurs territoires. Plus loin que cela, on souhaite une prise de conscience réelle sur la difficulté des métiers agricoles et la nécessité de soutenir les producteurs. La 10ème édition de l’évènement est une fois de plus un succès, en témoignent les nombreux produits écoulés et la file interminable au stand de pop-corn.

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