Plongez dans Mont-de-Marsan sculpture, « Au fil de l’eau » (jusqu’au 30/05/2010)


Jérôme Houadec

Plongez dans Mont-de-Marsan sculpture, « Au fil de l'eau » (jusqu'au 30/05/2010)

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 24/05/2010 PAR Solène MÉRIC

Mont-de-Marsan sculpture, c’est non seulement la présence de sculptures, un peu partout dans la ville mais aussi un ensemble d’expositions, dans les musées de la ville, autour du thème de l’eau. Le Musée Despiau-Wlérick, propose une ouverture sur la création contemporaine autour de l’exposition « Les représentations de l’eau en sculpture au 20ème siècle ». Au musée Dubalen l’exposition « L’eau et la Noria », mi-artistique mi-technique, témoigne du projet développé par Marion Coudert et Nicolas Camoisson: la construction d’une noria de 16 mètres de diamètre, à l’occasion de l’exposition internationale Saragosse en 2008. A voir également, deux expositions photo sous les arcades du Théâtre montois ou encore, au Centre d’Art Contemporain Raymond Farbos, un ensemble d’œuvres du sculpteur céramiste Maarten Stuer.

L’or bleu, une opulence factice Bassin Jacob de Lafontaine, aux chiottes la flotte, collectif AIAA
Mais ce qui fait la particularité de Mont-de-Marsan Sculpture c’est l’extériorité des œuvres d’art. Plusieurs artistes ont en effet investi une dizaine de sites patrimoniaux et espaces naturels du centre historique de Mont-de-Marsan, notamment autour des bâtiments médiévaux abritant le musée Despiau-Wlérick. Adossée au Donjon Lacataye, l’œuvre de Jérôme Houadec, « Eau, mon, ton, notre, votre, leur ? » interroge et interpelle sur la question de la propriété de l’eau. Sous une cascade synthétique, un homme écorché apparaît entre les fils tendus… Une autre vision des malheureux naufragés du radeau de la Méduse.
Non loin de là, dans la Cour du Conseil général, c’est la nature artificielle qui est mise en abîme par le sculpteur paysagiste Jacques Vieille. Une photo d’une feuille artificielle de 5 mètres sur 6 est délicatement arrosée par un système de brumisation. Nature artificielle que l’homme occidental dans son opulence factice continue d’arroser, là où d’autres pas si lointains, meurent de soif.
C’est au gaspillage de l’or bleu que renvoie aussi l’imposante fontaine placée sur le parvis de la Mairie. Une magnifique vulgarité où sont assemblés bidets, tuyauterie et cuvettes de toilette au titre en clin d’oeil : Bassin Jacob de Lafontaine mais au sous titre beaucoup plus provocateur : « Aux chiottes la flotte ». Là encore, le collectif AIAA, concepteur de l’œuvre, impose la réflexion sur nos modes de consommation de l’eau potable… Les œuvres sont disséminées dans la ville à vous de trouver les autres avant le 30 mai !

Solène Méric

Plus d’infos: http://www.montdemarsan.fr/

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