Plan Digue : toujours plus de protections sur l’île de Ré


Anne-Lise Durif

Plan Digue : toujours plus de protections sur l’île de Ré

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 22/11/2018 PAR Anne-Lise Durif

Un parapet d'1m10 de haut viendra renforcer la protection de la promenade, et sera prolongée par une pente en béton armé descendant vers la mer


Huit ans après le drame, Rivedoux renaît progressivement de ses cendres. Depuis septembre, le village est non plus sous l’eau mais sous les travaux, sur 213 mètres linéaires de littoral. Le chantier, orchestré par le Département de la Charente-Maritime dans le cadre du Programme d’actions de prévention des inondations, va durer jusqu’en mars 2019, avec une interruption de deux semaines durant les fêtes de Noël. A l’instar des autres PAPI du département, « on ne créé pas de nouvelles digues, on reprend l’existant, qu’on renforce ou rehausse », rappelle le vice-président du Département en charge des questions littorales Lionel Quillet, également vice-président de la Communauté de communes de l’île de Ré. La digue autrefois en enrochement va donc prendre plusieurs nouveaux aspects. Le muret de la promenade de la rue des écoles a été renforcé. Sa protection en sera doublée par un deuxième parapet d’1m10 de haut, prévu avec une cote du niveau de franchissement de la mer lors de Xynthia + 20 centimètres de sécurité (mesure au large). Courant sur 80 m linéaire du centre-bourg, cette mini digue en béton armée descendra en pente jusqu’à la mer, pour faire office de brise-lame. Cette digue sera prolongée en direction de la plage de Rivedoux par 71 m d’enrochement en granit et 32 autres mètres d’enrochement recouvert de sable. A terme, c’est la communauté de communes qui sera en charge de l’entretien de la digue et de ses enrochements. « En général, on table sur environ 10% de la valeur du chantier total, sauf les premières années », explique Lionel Quillet.

Ré, le plus gros chantier après Noirmoutier

Après la digue du Boutillon, La Flotte et Loix, Rivedoux est le 5e chantier du PAPI de l’île de Ré lancé depuis 2012. Initialement prévu au printemps, le lancement des travaux a été repoussé à la rentrée car « l’appel d’offres a pris plus de temps de prévu », explique Lionel Quillet, « et quand on a été prêts, le maire de Rivedoux Patrice Raffarin a préféré attendre la fin des vacances », le chantier empêchant notamment l’usage de la piste cyclable. Mais pour Lionel Quillet, l’essentiel est ailleurs : « on est dans les délais et surtout, on n’a pas d’avenant ! », s’exclame-t-il en faisant référence à d’autres chantier du PAPI, dont les budgets ont dû être réévalué à la hausse. Les PAPI de l’île de Ré représente le plus gros et le plus coûteux chantier post Xynthia après celui de Noirmoutier, en Vendée, rappelle Lionel Quillet. Sur les 300 millions d’euros de chantier engagés par le Département sur le territoire, 50 millions ont déjà été dévolus à l’île de Ré, dont 1,5 million pour le seul chantier en cours de Rivedoux. 

Après les 80 m linéaires de parapet en béton armé suivront différents types d'enrochements jusqu'à la plage de Rivedoux

Des travaux jusqu’en 2021

Après ces travaux, le prochain chantier concernera la Corniche de Rivedoux. De manière générale, les chantiers du PAPI sont loin d’être achevés. En janvier 2019 seront lancées les opérations de protection à Fouras et sur l’île d’Aix. Puis ce sera au tour de La Couarde sur Mer en février. Viendra ensuite le lieu-dit Montamer à Sainte-Marie-de-Ré en 2020, suivit par le Fiers d’Ars, Les Portes en Ré et Saint-Martin-de-Ré.  

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