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PUBLIÉ LE 15/03/2013 PAR Solène MÉRICCoté Aquitain, ce calendrier prévoit deux phases de travaux, l’une concernant la section Oloron-Bedous, l’autre la section Bedous-Canfranc. La première partie de la ligne, estimée à 103M€ devrait voir les travaux débuter fin 2013, pour une mise en service à la fin 2015. Un investissement pour lequel l’Aquitaine compte sur une aide de l’Union européenne qui, signe positif, a reconnu l’utilité de cette ligne Pau-Canfranc en l’inscrivant dans le futur réseau transeuropéen de transport. Selon Alain Rousset «Bruxelles peut aller jusqu’à 30% du montant global, soit une trentaine de millions d’euros ». Un chiffre qui reste cependant à confirmer puisque le dépôt du dossier auprès de la Commission européenne sera effectif le 26 mars prochain. L’occasion aussi de demander à l’Europe un soutien financier pour la réalisation des études, d’ores et déjà en cours, sur la deuxième section des travaux qui concernera, à compter de 2018, la ligne comprise entre Bedous et Canfranc.
« Faire de la gare de Canfranc un outil de développement »En Aragon, si des lignes sont également à rénover entre Saragosse et Canfranc, c’est dans une moindre mesure que du côté français. Pour l’heure, en effet, coté espagnol, «des trains arrivent déjà jusqu’à Canfranc», précise Louisa Fernanda Rudi. Dans ce projet transfrontalier, elle insiste quant à elle sur la volonté de l’Aragon de rénover la Gare de Canfranc au-delà de son rôle d’infrastructure ferroviaire. Venant de racheter le bâtiment au gouvernement espagnol, la Province d’Aragon, porte hautes les ambitions sur cette infrastructure. L’objectif pour la Présidente, est de «faire de cette gare un outil de développement majeur, tant pour les liaisons ferroviaires qu’elle permettra en direction des stations de ski, que pour sa dimension patrimoniale, mais aussi du point de vue économique avec l’ouverture de centres commerciaux,… ». La future gare aura en outre vocation à devenir un lieu culturel et touristique permettant notamment de remettre à l’honneur les relations entre Aragon et Aquitaine, et l’histoire de cette ligne Pau Canfranc.
Le tunnel: « la partie la plus chère »Sur les investissements elle souligne que le «Gouvernement espagnol parie sur la réouverture de la ligne et a prévu un budget de 120 à 150 M€ dans le cadre des programmes du Ministère du développement dans les années à venir ». Pour autant, ces prévisions ne prennent pas en compte les investissements liés à la réouverture du tunnel du Somport qui sera sans doute la partie la plus chère du projet a indiqué Louisa Fernanda Rudi, sans pour autant préciser de montant. Coté français, la reprise des circulations sur l’ensemble de la ligne Pau-Canfranc est estimée à un total d’environ 370M€.
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