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PUBLIÉ LE 07/03/2013 PAR Solène MÉRICBouliac, Hourtin, Lesparre, Biganos, Ailllas, Gironde-sur-Dropt, ou encore Saint-Emilion, sont quelques-unes des 17 municipalités qui accueilleront durant ces printemps, été et automne 2013, un ou plusieurs Marchés des Producteurs de Pays. Une 10ème édition girondine, lors de laquelle sont attendus et espérés un peu plus de 25000 visiteurs. Des visiteurs qui auraient tort de se priver de cette occasion gourmande. En effet, au-delà de leur caractère festif, ces marchés de la marque MPP, portée par les Chambres d’Agriculture, garantissent que les producteurs qui y sont présents ne vendent que des produits produits et transformés sur leurs exploitations. En d’autres termes, vente directe, traçabilité, qualité et bonne humeur sont rendez-vous.
100% producteursS’ils sont au total un peu plus de 100 producteurs à participer à ces marchés, chaque MPP compte entre 12 et 15 participants proposant leurs productions gourmandes et variées, à emporter ou à déguster sur place sur de grandes tablées. Parmi les produits, les vins de Bordeaux, des plats à base de canards ou de bœufs, des fromages, miels, fruits et légumes sont des incontournables de ces « marchés 100% producteurs » selon l’expression de Bernard Artigue, Président de la Chambre d’agriculture de la Gironde.
Si la formule achat et restauration sur place vaut pour la plupart des villes et villages où les MPP nous donnent rendez-vous, le millésime 2013, apporte quelques adaptations concernant les MPP qui se tiendront à Bordeaux. En effet, si la capitale régionale a déjà tenté l’expérience de ces marchés à 8 reprises au cours des 3 dernières années, Bordeaux se lance cette année dans l’idée d’un rendez-vous régulier entre producteurs et consommateurs.
Tous les 2ème samedi du mois à Bordeaux Ce sont donc 8 marchés labélisés producteurs de pays qui auront lieu chaque deuxième samedi du mois (sauf juillet et août) place Fernand Lafargue. Petite différence avec les autres MPP: ils seront «des marchés d’approvisionnement», autrement dit, pas de possibilité de manger sur place les produits, et des horaires réduits à la matinée. Pour le reste, proximité et vente directe restent les conditions sine qua non de la participation des producteurs.
Pour Jean-Louis David, Maire du Quartier Saint-James, qu’il appelle volontiers « Village Saint-James », la présence de ce MPP régulier colle à la fois à l’ambiance et à l’esprit du quartier très demandeur de ce type d’animation. Une demande des habitants et associations d’autant plus exacerbée avec la fermeture récente du Marché Victor Hugo. Pour ce qui est de l’aspect restauration, c’est la présence nombreuse de bars et restaurants sur la place qui a justifié ce choix : «nous ne voulons pas créer de concurrence», justifie-il. « Mais, si les forces vives du quartier venaient à susciter une démarche plus festive du marché, alors bien sûr nous le ferions !».
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