Mr Oizo et la journée de la femme au Garorock de Marmande


Simon Cassol

Mr Oizo et la journée de la femme au Garorock de Marmande

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 04/04/2010 PAR Thomas Guillot

La scène du petit chapiteau est idéale pour les découvertes. Accueillante, à taille humaine et toujours peuplée de curieux. A un détail près, elle n’est pas faite pour combattre les intempéries. Et c’est ainsi que The Bewitched Hands On The Top Of Our Heads commence son festival, sous les infiltrations de la pluie battante et sous une structure ouverte aux quatre vents. Ce qui ne les empêche de distiller une pop des plus lumineuses un grand sourire aux lèvres. Non loin de là, la fanfare hip hop The Hypnotic Brass Band fait définitivement disparaître la pluie dans la bonne humeur. Gizelle Smith commence à imposer la présence des femmes sous le grand chapiteau pendant que le site se peuple doucement. Retour au petit chapiteau, où le groupe de rock The Heavy est dans une forme olympique. Portés par la présence scénique extraordinaire du chanteur, les musiciens ressuscitent les fantômes de James Brown et Screamin’ Jay Hawkins. Il y a quelque chose qui fait penser aux Clash dans cette formation bigarrée, sans étiquette, mélangeant rock, phrasé hip hop, soul et quelques rythmes de reggae.

Après une si belle entrée en matière le festival se rendort pour un long moment. Les prestations conjuguées des rappeurs de comptoir de Java, cabotins mais pressés, du groupe Eiffel et des belges de Ghinzu occupent sans vraiment enthousiasmer. La belle Nneka s’en sort mieux avec sa soul soignée et cotonneuse. C’est beau, c’est classe mais ça manque juste d’un peu de punch pour ne pas faire sombrer le festivalier dans un délicieux sommeil chaloupé. On passe le temps comme l’on peut et l’immense champ de table entre le grand chapiteau et le hall d’expo commence à ressembler à un jamboree.C’est Wax Taylor que tout le monde attend. Le DJ remplit sans peine le grand chapiteau une demi-heure avant le début de son concert. Aidé par Charlotte Savary et ses musiciennes, Wax Taylor est habitué au Garorock et joue devant un public déjà acquis à sa cause. Le concert que tout le monde attendait pour se réveiller.

Tout s’enchaine ensuite très rapidement. Miss Platnum, la découverte de la journée tout en strass et en paillettes, charme un petit chapiteau qui se remplira de plus en plus au fil des minutes. La jeune femme originaire de roumanie mélange à merveille le R’n’B bling bling, la musique des Balkans et la pop hédoniste et sans complexes. Une fête totale, le public est conquis et Miss Platnum s’éclipse avec le sourire. Mais le grand chapiteau gronde déjà. Il est un peu plus de deux heures du matin et celui qui est en grande partie responsable de la bonne vente des tickets du jour s’installe derrière ses platines. Mr Oizo est acclamé par un hall de gare entier d’amateurs de musique électronique et met tout le monde à genoux dès les premières secondes. Succès total. Ce qui n’empêchera pas le groupe canadien de Duchess Says de faire un show extraordinaire à ce toujours fameux petit chapiteau devant une centaine d’amateurs privilégiés. Entre le punk débridé, la musique électronique et le rock binaire, la chanteuse s’en donne à cœur joie entre hurlements, feulements et plongées dans le public. Un samedi complet mais coupé en deux, de nombreuses découvertes, un DJ superstar et des femmes extraordinaires sur scène.

Thomas Guillot
Photos : Simon Cassol

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