Metáfora, ouvre le 24ème bal d’Arte Flamenco


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Metáfora, ouvre le 24ème bal d’Arte Flamenco

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 03/07/2012 PAR Solène MÉRIC

Plus qu’une métaphore, la première partie du ballet donné ce lundi soir, est un véritable hommage au Flamenco « ancien » et traditionnel de l’Andalousie. Castagnettes, robes aux volants fournis, batas de cola (robe à traine), châles à franges et peignes dans les chignons, tous les signes extérieurs des racines étaient bel et bien là … tout comme les musiques qui ont rhytmé les pas des danseurs ! Les musiciens sur scène, y interprètent tant des chants typiques de la tradition gitane, que des cantinas (chants joyeux) de Cadix, ou encore des tangos, dansés par la troupe et une Pastora Galvan toujours aussi sensuelle dans ses cambrés et ses ondulations de hanches et d’épaules.

Place par touche, à la danse classique

Pastorá Galvan, également invitée spéciale du spectacle Metafora

Mais tout comme l’homme au fil de sa vie se nourrit d’abord de ses racines pour mieux découvrir de nouveaux horizons,  le spectacle, dans sa deuxième partie, explore de nouveaux univers, à l’image du flamenco contemporain qui se nourrit souvent d’autres disciplines. Dans la première pièce de cette deuxième partie, c’est Rubén Olmo lui-même qui ouvre le bal par un solo élégant et gracieux. Ici, le flamenco laisse alors une place par touche au second amour et à la formation première du chorégraphe : la danse classique. Celle-ci, ne quittera d’ailleurs plus vraiment la scène jusqu’à la fin du spectacle, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives aux onze danseurs de la troupe, visiblement tous habités de la même passion de la danse andalouse. De nouvelles perspectives, dans lesquelles les musiciens et chanteurs ont laissé place à une bande son plus orchestrale, et qui ont semble-t-il un peu moins séduit le public montois malgré la présence d’une des plus belles représentantes d’un flamenco nouveau et créatif,  Rocio Molina.
Présenté pour la première fois en février au Festival de Jerez, La Metáfora de Rubén Olmo aura tout de même su ouvrir sous de bons auspices ce 24ème Festival de la plus andalouse des villes françaises.  Pourtant,  il faut le noter, l’enthousiasme dégagé pour ce premier soir n’a pas atteint le véritable triomphe qu’avait remporté l’an dernier « Mirada », l’innoubliable création de Maria Pagès…

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