Martine Lignières-Cassou : « Une nouvelle voie Pau-Oloron n’est pas une priorité », à l’inverse de la LGV


Nicolas César

Martine Lignières-Cassou : « Une nouvelle voie Pau-Oloron n'est pas une priorité », à l'inverse de la LGV

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 08/01/2012 PAR Olivier Darrioumerle

Martine Lignières-Cassou est venue samedi sur le canton de Lescar, épicentre de la contestation contre la nouvelle ligne Pau-Oloron. Ce n’était pas pour lancer sa campagne législative dans la 1ère circonscription qu’elle était sur le canton de Lescar, tenu par la conseillère générale Christiane Mariette, mais pour présenter ses voeux de nouvelle année.

André Mariette, député suppléant, annonce tout de même l’envie de la député-maire de Pau de se lancer dans un 4ème mandat. Mais cette année ce sera sans lui, à 75 ans il tire sa révérence. La députée-maire de Pau a choisi pour l’accompagner dans la course aux législatives, Didier Larrieu, maire d’Arbus, du canton de Lescar, devenu le symbole de la lutte contre la nouvelle ligne Pau-Oloron.

Le projet 2x1voie actuel, porté par le Conseil général des Pyrénées-atlantiques, en l’absence de l’État, doit traverser le canton de Lescar par un tunnel à Arbus et ainsi rejoindre les autoroutes A64 ( Bayonne-Toulouse ) et A65 ( en direction de Bordeaux ). Alors que la dernière séance du Conseil général a montré une rupture entre les élusde Pau et les élus du Piémont pyrénéen, Martine Lignières-Cassou s’est déclarée prête à étudier une alternative au tracé par Arbus et dit avoir saisi le Conseil général dans ce sens.


La desserte Béarn-Bigorre plutôt que la Pau-Oloron
Le ferroviaire plutôt que le routier. Le refrain était connu, entonné régulièrement par son premier adjoint à la mairie, André Duchateau. Mais cette fois, après les déclarations de la ministre de l’écologie et des transports, Nathalie Kosciusko-Morizet, Martine Lignières-Cassou joue serré.

« Dans un contexte de concurrence territoriale si on laisse le corridor atlantique se développer sans une desserte du Béarn et de la Bigorre, les entreprises vont se délocaliser et notre territoire disparaître » , clame-t-elle, profondément choquée par les batailles de clochers, entretenues par les Orthéziens et les Béarnais des gaves, qui divisent la force de proposition de la desserte Béarn-Bigorre au niveau national.

La Commission Nationale du Débat Public qui doit se tenir courant février fixera les lignes de la futur LGV. « Il est urgent que l’on organise un débat sur la desserte Béarn-Bigorre », plaide la députée-maire de Pau, qui espère que les citoyens se saisissent du débat. La priorité de la député-maire de Pau est la LGV, on l’aura bien compris, la liaison Pau-Oloron passera après. Et de conclure : « ce ne sont pas les mêmes difficultés. Il y a un village, le village d’Arbus, que l’on ne peut pas traverser. Et la bagatelle de 400 millions d’euros que l’on ne peut pas dépenser. »

photo : Aqui.fr

Olivier Darrioumerle

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