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PUBLIÉ LE 29/11/2013 PAR Sybille Rousseau144. C’est le nombre d’entreprises artisanales qui mettent la clé sous la porte, chaque jour, en France. « Cette situation est plus qu’inquiétante ! », pour Philippe Bazzoli, le président de la Chambre des métiers et de l’artisanat de Lot-et-Garonne. Et la tendance est la même en Lot-et-Garonne. Une baisse de 7% du nombre d’entreprise a été enregistrée l’an dernier. Pour venir en aide à ces artisans qui rencontrent des difficultés de trésorerie, le Conseil général et la Chambre signent chaque année une convention permettant la bonification de prêts. D’un montant de 20.000€, ils sont établis sur une durée maximale de 4 ans. Le Conseil général prend à sa charge 50% des intérêts. Cette année, le taux retenu et pratiqué par les banques partenaires de ce dispositif s’élève à 3,2%. Du coup, la bonification retenue par le département est de 1,6%.
Un dispositif méconnu des artisans
Mais seule une trentaine de dossiers de demande de prêt a été déposée l’an dernier. « Ce n’est pas suffisant, déplore Philippe Bazzoli, car il n’y a pas qu’une trentaine d’entreprises en difficulté, aujourd’hui, dans notre département ! » D’après le président de la Chambre, « les artisans ne sont pas assez au fait de cette mesure ! » Pour obtenir ce prêt les artisans doivent se tourner vers la Chambre qui leur proposera, dans un premier temps, un accompagnement technique en expertisant leur dossier. Elle les enverra, par la suite, vers leur banquier qui établira ce prêt. « Aujourd’hui, sauvez l’artisanat doit être une priorité car l’économie de l’artisanat est une économie de proximité. Elle est présente dans tous les villages du Lot-et-Garonne. Il faut absolument que l’Etat s’en rende compte et s’en serve. Car si ça continue comme ça nous allons mourir. Et si l’artisanat meurt, ça va être une vraie catastrophe dans les villages ! », conclut le président déterminé.
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